ONU: Antonio Guterres condamne des «violations» à Gaza et provoque la colère d'Israël
03/03/23
By:
Alison Marsh
Alors que le plus grand nombre de victimes a été dénombré depuis le début des attaques du 7 octobre côté palestinien, selon le Hamas, plusieurs chefs de la diplomatie se retrouvaient mardi 24 octobre à l’ONU. Le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé un « cessez-le-feu humanitaire », et il a dénoncé les « violations du droit humanitaire » à Gaza, ce qui a provoqué la colère d’Israël.

Réuni mardi, le Conseil de sécurité a réclamé la libération des otages détenus par le Hamas et l’accès à l’aide pour les civils palestiniens. Antonio Guterres a eu beau affirmer que les griefs des Palestiniens ne justifiaient en rien les attaques épouvantables du Hamas, et que ces attaques ne pouvaient non plus justifier la punition collective infligée aux Palestiniens, les représentants d’Israël n’ont entendu que la deuxième partie du discours du patron de l’ONU.
Le chef de la diplomatie a annulé son entretien privé avec lui, en signe de protestation, et l’ambassadeur israélien Gilad Erdan a réclamé sa démission, certainement une première dans l’histoire des Nations Unies : « Je pense que le secrétaire général doit démissionner. On lui a demandé de s’excuser : comment le secrétaire général peut-il justifier de quelque manière que ce soit les terribles atrocités commises contre des civils innocents ? »
Le groupe des pays arabes plaident pour une solution politique au conflit
Si les 15 membres du Conseil de sécurité sont tous d’accord sur la nécessité d’une désescalade, ils ne savent pas s’exprimer d’une seule voix, rapporte notre correspondante à New York, Carrie Nooten. Les 22 pays du groupe arabe ont plaidé pour un retour à une solution politique.
« Nous devons être indignés de notre échec en tant que communauté internationale, car nous n’avons pas réussi à résoudre un conflit dont nous savions tous qu’il allait s’aggraver, estime le ministre des Affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi. Nous devrions être indignés d’avoir laissé tomber les Palestiniens, nous devrions être indignés d’avoir laissé tomber les Israéliens, en ne leur donnant pas la paix qu’ils méritent. »
Ayman Safadi a aussi demandé au Conseil de prendre une position claire pour « rassurer les deux milliards d’Arabes et de musulmans » et leur garantir que le droit international, et donc la fin de l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens, sera appliqué.
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