Accident mortel impliquant Molare : nouveaux éléments

Molare / Artiste et Producteur

Deux semaines après le tragique accident ayant coûté la vie à Tolah Élise, l’affaire prend une tournure plus apaisée sur le plan humain. Ce dimanche 13 juillet 2025, un accord a été trouvé entre la famille de la défunte et celle de l’artiste Molare, auteur présumé de l’accident. Le lendemain, une délégation de MGroup s’est rendue au domicile de la victime pour présenter officiellement ses condoléances.

Une réconciliation scellée sous le sceau du pardon et des coutumes

Dimanche 13 juillet, une réunion marquée par le dialogue et la tradition s’est tenue de 9h à 18h à Abidjan.

Elle a réuni les chefs Baoulés, les représentants de la famille de Molare, le conjoint de Tolah Élise accompagné de sa délégation, ainsi que les parents de la défunte.

Après plusieurs demandes de pardon, les parties sont parvenues à une entente.

Des points d’accord ont été rédigés et signés, permettant d’aller de l’avant dans l’organisation des obsèques.

Cette avancée a été saluée par les chefs traditionnels présents, qui ont apprécié la démarche jugée respectueuse et responsable de la famille de Molare.

Conformément aux coutumes, le conjoint de la défunte devra s’acquitter d’une somme de 300 000 francs CFA représentant la dot de sa compagne, une fois arrivé au village.

Il a également accepté de se mettre à l’écart de l’organisation des funérailles, sur recommandation du père de la défunte et de guides spirituels, comme l’exige la tradition dans ce type de circonstances.

Geste de compassion de MGroup et interrogations sur l’avenir

Le lundi 14 juillet, au lendemain de cette réunion, une délégation de MGroup, l’entreprise dirigée par Molare, s’est rendue à Yopougon Sideci LEM, au domicile familial de Tolah Élise.

Dans un climat de recueillement, elle a présenté ses condoléances et remis des dons symboliques à la famille : sacs de riz, packs d’eau minérale et sucreries.

Un geste simple, mais empreint d’humanité, qui a été bien accueilli malgré la douleur encore vive.

Cependant, derrière les signes d’apaisement, une question demeure : qu’adviendra-t-il de la petite fille laissée par la défunte ?

Des voix s’élèvent pour espérer qu’une part des aides reçues puisse être utilisée pour soutenir l’enfant, afin que son avenir ne soit pas oublié dans cette tragédie.

Parallèlement, le volet judiciaire de l’affaire reste ouvert. Le ministère des Transports a confirmé l’ouverture d’une enquête administrative, tout en laissant la porte ouverte à d’éventuelles poursuites pénales.

Une commission spéciale statuera également sur le sort du permis de conduire de Molare.

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