Le 16 septembre 2024 marque le premier anniversaire de la création de l'Alliance des États du Sahel (AES), formée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Cette alliance, née de la signature de la Charte du Liptako Gourma un an plus tôt, a pour objectif de renforcer la coopération entre ces pays sahéliens en matière de sécurité et de développement. À l’occasion de cette date importante, le président en exercice de l’AES, le colonel Assimi Goïta, a prononcé un discours le 15 septembre 2024, soulignant les réalisations de l’alliance.
Une année marquée par des progrès sécuritaires
L’une des principales missions de l’AES est de répondre aux défis sécuritaires auxquels ces trois pays sont confrontés, notamment la menace des groupes armés terroristes qui opèrent dans la région sahélienne.
Lors de son discours, Assimi Goïta a salué les résultats obtenus par les forces de défense et de sécurité (FDS) de l'alliance.
« Grâce à cette Alliance stratégique, nos forces de défense et de sécurité ont enregistré d'importantes victoires sur le terrain, affaiblissant considérablement les groupes armés terroristes ».
Selon les autorités des trois pays, l’AES a permis une meilleure coordination des opérations militaires conjointes et un échange renforcé des renseignements.
Ces efforts combinés ont permis de reprendre le contrôle de plusieurs zones stratégiques auparavant sous l'influence des groupes terroristes.
Un nouveau passeport biométrique pour faciliter la mobilité
En plus de ses succès militaires, l’Alliance des États du Sahel entend également harmoniser les politiques administratives entre ses membres.
À cet effet, Assimi Goïta a annoncé la mise en circulation prochaine d’un nouveau passeport biométrique commun à l’AES.
« Un nouveau passeport biométrique de l'AES sera mis en circulation dans le but d'harmoniser les documents de voyage dans notre espace commun et de faciliter la mobilité de nos citoyens à travers le monde ».
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