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Bénin / Coup d'État : Candide Azanai s'attaque à Patrice Talon


Dans une prise de position tranchée, l'ancien ministre Candide Azanai, président du parti Restaurer l’Espoir (RE), a vivement critiqué le pouvoir en place suite à l'annonce du coup d'État prétendument déjoué le 23 septembre 2024.


Azanai, sans mâcher ses mots, dénonce ce qu'il considère être un « scénario politico-mafieux » orchestré par le gouvernement de Patrice Talon pour affaiblir et neutraliser certains opposants politiques influents, tels qu'Oswald Homéky et Olivier Boko.


Selon Candide Azanai, « aucun coup d’État ou tentative de coup d’État n’a été déjoué » ce jour-là. Pour lui, il s'agit plutôt d'une manœuvre bien ficelée visant à « décapiter et mettre en déroute les réseaux et soutiens politiques » des personnalités visées.


Il n’hésite pas à pointer du doigt le rôle trouble du Colonel Djimon Dieudonné Tevoedjre, qu'il présente comme un acteur clé dans ce qu'il qualifie de manipulation.


Azanai s'interroge sur les véritables intentions du Colonel, en rappelant qu'il est déjà au cœur de plusieurs affaires sensibles.


Les accusés face au Procureur de la CRIET


Oswald Homéky, ancien ministre, et Olivier Boko, homme d’affaires influent, ont été auditionnés ce mardi par le procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), Mario Metonou.


Azanai estime que cette procédure judiciaire est davantage un outil de répression politique qu'un véritable procès en justice.


Pour lui, cette affaire n’a rien à voir avec la sûreté de l’État, mais tout à voir avec une volonté de Patrice Talon de se débarrasser de rivaux potentiels à l’approche des échéances électorales de 2026.


Le spectre d’un règlement de compte politique


Candide Azanai voit dans cette affaire un parallèle avec les fameuses « Affaires Talon » qui ont marqué la République en 2012 et 2013.


Il rappelle que de telles affaires, mêlant accusations de complot et de coup d'État, ont déjà servi à « ébranler la République » dans le passé.


Il se demande si cette nouvelle affaire n'est pas simplement une répétition de ces mêmes méthodes, visant cette fois-ci à écraser les ambitions politiques de figures telles que Homéky et Boko.


Selon Azanai, le colonel Tevoedjre aurait lui-même dévitalisé ce complot supposé bien avant qu'il ne soit rendu public.


Il accuse même ce dernier d'avoir « exploité opportunément » la situation pour des intérêts personnels et de s’être livré à des « surenchères pour pousser dans la nasse ».


À ses yeux, ce prétendu complot ne serait qu'une mascarade pour donner une « leçon de canaillerie politique » à ceux qui oseraient contester le pouvoir en place.


Une critique frontale de Patrice Talon et de ses méthodes


Au-delà de la défense des accusés, le texte d'Azanai constitue une véritable attaque frontale contre les méthodes de gouvernance de Patrice Talon.


Il accuse le président de se servir de la peur et de la manipulation pour asseoir son pouvoir. « Ce scénario ubuesque n’est qu’une vaste manipulation de masse », affirme Azanai, tout en dénonçant une justice instrumentalisée et des manœuvres politiques visant à neutraliser toute opposition en vue des élections de 2026.


Cette charge politique met également en lumière la manière dont Talon, selon Azanai, manipule ses relations personnelles pour parvenir à ses fins.


L’ancien ministre rappelle que le président béninois a su, par le passé, exploiter à son avantage des amitiés qui, en réalité, n'étaient que des alliances d'intérêt.


Il met en garde contre ce qu'il décrit comme une « dictature rétrograde et obscurantiste » qui prend racine sous le régime actuel.


Un climat de suspicion renforcé par les contradictions


Azanai soulève également des contradictions importantes dans les éléments d'enquête relayés par les autorités.


Il pointe notamment l’écart entre les déclarations du Procureur spécial de la CRIET et les informations fournies par le groupe NSIA, la banque au centre des accusations.


Selon Azanai, l’inexistence d’un compte bancaire présumé au nom du Colonel Tevoedjre et les incohérences sur les montants déclarés posent de sérieuses questions sur la crédibilité des accusations.


« Entre le groupe NSIA et le Procureur spécial de la CRIET, quelqu’un joue sa crédibilité », avertit-il.


Un tournant pour l’après 2026 ?


Pour Candide Azanai, cette affaire de coup d'État factice est révélatrice des stratégies en cours pour préparer l'après 2026.


Il estime que ce scénario vise avant tout à « réprimer et punir de façon exemplaire » ceux qui pourraient incarner une menace pour le régime de Talon.


Homéky et Boko, selon lui, ne sont que les premières victimes visibles de cette campagne de répression.


Azanai craint que d’autres figures politiques ne soient ciblées, alors que le climat politique se durcit à l’approche des prochaines élections.


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