L’affaire dite du « coup d’État déjoué » au Bénin connaît un nouveau tournant décisif.
Après plusieurs heures d’audition devant le juge des libertés et de la détention, les personnalités inculpées, Oswald Homeky, ancien ministre, et Olivier Boko, proche collaborateur du président Patrice Talon, ont été placées sous mandat de dépôt.
Fin de l'audience et plaidoiries des avocats
Il est aux environs de 20h10 lorsque l'audience prend fin. Les avocats des deux accusés ont livré leurs dernières plaidoiries, défendant avec vigueur l'innocence de leurs clients, tandis que la pression autour du tribunal était palpable.
Le dispositif policier, déjà renforcé autour du parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), est demeuré en place jusqu'à l'annonce du verdict.
Un climat de tension
L’attente fut longue pour les avocats, les familles et les proches des mis en cause.
Ils espéraient que la décision du juge se solderait par une libération sous contrôle judiciaire.
Cependant, après plusieurs heures de délibération, le couperet est tombé : Oswald Homeky et Olivier Boko devront rester en détention provisoire, en attendant l’évolution de l’enquête et de la procédure judiciaire.
Vers une suite judiciaire complexe
Cette décision marque une étape cruciale dans une affaire qui continue de secouer la scène politique béninoise.
Accusés d'être impliqués dans une tentative de coup d'État déjouée le 23 septembre 2024, Homeky et Boko clament leur innocence.
Pour leurs partisans, ce placement sous mandat de dépôt est perçu comme une manœuvre politique visant à les affaiblir.
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