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Bénin : Rachidi Gbadamassi englué dans une affaire


L'affaire fait grand bruit au Bénin. Une vidéo virale récemment partagée sur les réseaux sociaux montre Akim Gbadamassi subissant des sévices, soulevant des accusations de violences dirigées contre l’ancien député Rachidi Gbadamassi. Malgré ces allégations, Akim Gbadamassi affirme qu'il s'agit simplement d'une correction familiale sans lien avec des abus physiques ou de mauvais traitements.


Rappel des faits


La polémique est née suite à la publication, le 13 septembre 2024, d'une séquence où l'on voit Akim Gbadamassi au cœur d'une altercation, entouré de plusieurs personnes.


À un moment, il tient une brique à la main, avant de finir à terre, visiblement épuisé.


Cette scène a suscité l’indignation de nombreux internautes, certains accusant l’ex-député d’être à l’origine de cette agression.


La réponse de la victime


Cependant, dans une interview accordée à la chaîne Daabarru, Akim a tenu à dissiper les rumeurs. Selon lui, la situation a été exagérée.


Il explique que l'incident relève uniquement d'un différend familial, dans lequel il aurait été corrigé après avoir insulté un autre membre de la famille.


Il précise que Rachidi Gbadamassi, loin d’être l’instigateur des violences, aurait même tenté de calmer la situation.


"J'ai insulté mon grand-oncle, et ils m'ont simplement réprimandé pour cela. Mon oncle Rachidi n’a fait que tenter de rétablir le calme".


Akim Gbadamassi a également mis en garde contre toute tentative de ternir son image à travers des informations infondées, menaçant de poursuivre en justice ceux qui propageraient de fausses accusations à son encontre.


Cette sortie d’Akim Gbadamassi suffit-elle à clore l’affaire ?


L’affaire Akim Gbadamassi suscite des interrogations au-delà des faits rapportés.


La scène, qui montre Akim Gbadamassi dans une position de vulnérabilité après une altercation, a déclenché des accusations d’abus physique contre l’ancien député Rachidi Gbadamassi.


D’un point de vue légal, les témoignages des victimes jouent un rôle central dans les affaires d’abus et de violences.


Cependant, les droits de l’homme, notamment ceux qui encadrent la protection contre les traitements inhumains ou dégradants, ne peuvent être écartés sous prétexte qu’un individu défend ses proches.


Le principe de non-violence s’applique, qu’il s’agisse d’un cadre familial ou non. Par conséquent, même si la victime minimise les faits ou cherche à préserver les membres de sa famille, cela ne dispense pas les autorités d’une enquête approfondie.


Les droits de l'homme : une protection universelle


L’une des grandes avancées des droits de l'homme est le fait que les violences, même au sein de la sphère privée, sont considérées comme des atteintes aux droits fondamentaux.


La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, ainsi que plusieurs conventions internationales, interdit toute forme de traitement cruel, inhumain ou dégradant.


Dès lors qu’une vidéo montre un individu dans une situation qui pourrait s’apparenter à un acte de violence, une enquête s’impose.


Les autorités compétentes ne peuvent se limiter aux seules déclarations de la victime, car d’autres facteurs, comme la pression sociale ou familiale, peuvent influencer son discours.


Dans le cas d’Akim Gbadamassi, l’apparente banalisation de l’incident pourrait être perçue comme une tentative de protéger les membres de sa famille ou de ne pas nuire à leur réputation.


Toutefois, la justice se doit de déterminer s’il y a eu violation des droits de la personne, même dans un cadre familial, et de s’assurer qu’aucune forme de coercition ou de manipulation n’a altéré son témoignage.


Vers une enquête plus poussée ?


L’argument d’Akim Gbadamassi selon lequel il s’agit d’une affaire familiale ne devrait pas être suffisant pour classer l'affaire.


La justice a pour obligation de protéger les droits fondamentaux de chaque individu, même contre sa propre volonté.


Dans de nombreuses affaires de violence, les victimes peuvent choisir de minimiser les faits pour diverses raisons, allant de la peur des représailles à la loyauté familiale.


Cependant, il appartient aux institutions judiciaires d’assurer une enquête complète et impartiale.


Les autorités devront donc déterminer si cette « correction familiale » constitue une atteinte aux droits d’Akim Gbadamassi.


Une enquête approfondie devrait vérifier les circonstances exactes de l’altercation, les actes des personnes présentes et le rôle qu’a réellement joué Rachidi Gbadamassi.


Dans le contexte actuel des droits de l'homme, aucune forme de violence ne peut être justifiée par des traditions ou des relations familiales.


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