Un carnage d'une brutalité inouïe a frappé le village de Barsalogho, dans le centre-nord du Burkina Faso.
Plus d'une centaine de villageois ont été abattus par un groupe armé, selon plusieurs sources locales.
Les victimes, principalement des civils, étaient en train de creuser des tranchées pour renforcer la sécurité du village, sous l'initiative de l'armée.
Cependant, peu après le début des travaux, plus de cent assaillants armés ont attaqué le village, transformant ces tranchées en tombes pour la majorité des personnes présentes.
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre l'étendue du carnage, avec des dizaines de corps sans vie dans les tranchées.
Le gouvernement n'a pas encore publié de bilan officiel, mais le conseiller du Premier ministre, Siaka Coulibaly, a souligné sur la télévision nationale que le nombre de morts reste incertain, tout en reconnaissant la gravité de la situation.
L'hôpital de Kaya, à 30 km de Barsalogho, est submergé par les blessés. Safoura Yameogo Sawadogo, directrice du centre hospitalier régional, a lancé un appel urgent à tous les personnels de santé pour faire face à cette catastrophe.
Jusqu'à présent, 169 personnes y ont été admises avec des blessures de gravité variable.
Malgré la visite de hauts responsables gouvernementaux, dont les ministres de la Défense, de la Communication et de la Santé, les circonstances précises de cette attaque restent floues, tout comme le nombre exact de victimes.
Ce massacre plonge à nouveau le Burkina Faso dans la douleur, mettant en lumière l'insécurité persistante malgré les efforts déployés pour ramener la paix dans le pays.
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