Bénin / coup d'État manqué : Angela Kpeidja libérée mais...
- Towanou Johannes
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Interpellée dans le cadre des enquêtes ouvertes après la tentative de coup d’État manquée du 7 décembre 2025, Angela Kpeidja a été remise en liberté ce jeudi 18 décembre, selon des sources concordantes.
L’activiste et journaliste béninoise n’a pas été placée en détention prolongée et a été libérée sous convocation, en attendant la suite de la procédure judiciaire.
Aucune communication officielle n’a, pour l’heure, détaillé les conditions exactes de cette remise en liberté ni précisé le calendrier des prochaines auditions.
Des publications sur les réseaux sociaux en ligne de mire
L’interpellation d’Angela Kpeidja serait liée à des messages diffusés sur les réseaux sociaux, en lien avec la tentative de putsch avortée.
Ces publications, analysées par les enquêteurs, s’inscrivent dans un contexte national marqué par une vigilance accrue des autorités face aux discours jugés susceptibles d’alimenter la confusion, l’apologie de la violence ou l’instabilité institutionnelle.
À ce stade, aucun chef d’accusation formel n’a été rendu public.
Un climat sécuritaire et judiciaire sous tension
Depuis les événements du 7 décembre, plusieurs interpellations ont eu lieu à travers le pays, concernant aussi bien des militaires que des civils.
Les autorités ont engagé des procédures visant à établir les responsabilités, dans un cadre judiciaire piloté notamment par la CRIET.
Dans ce contexte sensible, chaque dossier fait l’objet d’un examen minutieux, alors que les appels à la retenue et au respect de la présomption d’innocence se multiplient dans l’opinion publique.
Silence officiel, attentes persistantes
Ni les autorités judiciaires ni les proches d’Angela Kpeidja n’ont, pour l’instant, livré de déclaration publique détaillée après sa libération.
Cette absence de communication alimente interrogations et spéculations, dans une séquence politique où chaque information est scrutée avec attention.
La libération d’Angela Kpeidja, sans détention immédiate, marque une étape dans un dossier encore évolutif.
Elle intervient dans un climat national où la parole publique, notamment sur les réseaux sociaux, fait désormais l’objet d’une surveillance renforcée.





