Bénin/critiques de Ganiou Soglo: le gouvernement réagit et précise
- Towanou Johannes
- Jul 21
- 2 min read

Wilfried Léandre Houngbedji était face à l’actualité ce dimanche 20 juillet 2025 sur la chaîne de télévision Canal 3 Bénin.
Il y a abordé différents sujets brûlants, notamment la polémique autour des visites de chantier de l’ancien Président Nicéphore Soglo.
Le porte-parole du gouvernement réagissait à la lettre publique très critique de son fils, Ganiou Soglo.
Dans celle-ci, l’ancien ministre accuse certains journalistes et autorités d’instrumentaliser l’image de son père, l’ancien président Nicéphore Soglo.

Houngbédji, lui, adopte une posture bien différente : pour lui, c’est l’expression d’un homme encore engagé dans le débat public, qu’il soit critique ou conciliant.
« Moi, je prends l'activité du président Soglo, que ce soit pour taper sur le président Patrice Talon, le critiquer ou que ce soit pour apprécier ce qu'il voit… Je prends ça pour le fait que notre pépé Soglo montre qu'il est toujours présent dans l'actualité… »
Liberté d’expression reconnue pour Nicéphore Soglo
Pour Wilfried Houngbédji, les opinions de l’ancien président doivent être respectées, sans arrière-pensée sous-jacente.
Il rappelle que Nicéphore Soglo n’a jamais hésité à critiquer le gouvernement quand il jugeait nécessaire, souvent avec des mots forts.
Par conséquent, il est tout aussi légitime qu’il exprime aujourd’hui son admiration quand une action l’inspire.
« Chaque fois qu’il n’a pas été d’accord avec nous, il n’a pas manqué de le faire savoir… Alors pourquoi, quand il apprécie quelque chose qui se fait, on s’en indigne ? Moi, je considère que c’est son opinion et nous faisons avec. »
Une initiative entièrement personnelle
Rassurant sur les rumeurs d’invitations officielles, Houngbédji précise que l'ancien président n’a jamais été sollicité pour aller constater les projets sur le terrain :
« Il est demandeur de cette sortie… Il ne m’est jamais arrivé, et je sais qu’il n’est jamais arrivé au chef de l’État, d’appeler le président Soglo pour lui dire qu’on a fait quelque chose et qu’il pouvait aller voir. »
Il souligne que ces déplacements sont le fruit de la propre initiative de Nicéphore Soglo ou de ses proches collaborateurs, et non d’une volonté de façade orchestrée politiquement.
Une anecdote parlante pour illustrer
Pour illustrer l’idée de reconnaissance spontanée, Houngbédji partage une anecdote sur une grand-mère de Porto-Novo, après une promenade réconfortante avec son fils dans une ville transformée :
« Quand elle est revenue, elle s’est fendue d’une lettre adressée au chef de l’État… Elle a dit : ' vraiment monsieur le Président, je n'espérais plus de ma vie que je verrais ma bonne ville Porto-Novo connaître cette transformation. Mais rassurez-vous d'une chose, quand je vais retourner voir mes ancêtres, je leur dirai qu'il y a un fils au pays maintenant qui fait de bonnes choses









Comments