Coup de tonnerre: à la veille du Clasico, le Real Madrid boycotte...
- Towanou Johannes
- Apr 25
- 3 min read

À moins de 24 heures de la finale de la Coupe du Roi face au FC Barcelone, le Real Madrid a pris une décision radicale en boycottant l'ensemble des activités officielles prévues avant le match. Cette décision fait suite à des tensions croissantes entre le club madrilène et la Fédération espagnole de football (RFEF) concernant l'arbitrage du match.
Un boycott sans précédent
Le Real Madrid a annulé sa séance d'entraînement prévue sur la pelouse du stade de La Cartuja à Séville, ainsi que la conférence de presse d'avant-match et le dîner officiel avec les dirigeants de la RFEF.
Cette décision a été prise en réponse aux déclarations des arbitres désignés pour la finale, Ricardo de Burgos Bengoetxea et González Fuertes, qui ont exprimé leur mécontentement face aux critiques émises par Real Madrid TV.
Le club considère que ces déclarations compromettent l'impartialité des officiels.
Une prise de parole bouleversante de l’arbitre
Lors d'une rare conférence de presse tenue dans un contexte très tendu, Ricardo de Burgos, arbitre principal du Clasico, a fondu en larmes en évoquant les attaques personnelles subies :
« Quand votre fils va à l'école et qu'on lui dit que son père est un voleur, c'est très douloureux. J'essaie de lui apprendre que son père est un homme honorable qui fait son travail avec honneur. Chacun devrait réfléchir à la direction que nous voulons donner à ce jeu… »
Concernant les vidéos polémiques diffusées par Real Madrid TV, il a ajouté :
« Honnêtement, ces vidéos ne m'affectent pas. Il s’agit généralement d’une attaque malveillante dirigée contre moi ou mes collègues. Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Quant à moi, je me concentre sur mon travail et continue à me développer. »
De Burgos a également détaillé les exigences et la complexité d’un Clasico :
« Pour nous, c'est un match comme les autres en termes de performance, même s'il s'agit d'une finale entre deux grands clubs. Ce qui le rend spécial, c'est la dimension émotionnelle. Les deux équipes ont des joueurs très techniques et rapides, ce qui rend plus difficile de se positionner correctement sur le terrain. »
Il a confié vivre un moment de rêve :
« C'est un moment de rêve qui devient réalité, un rêve que nous devons vivre ensemble. C'est un privilège d’être ici à Séville. Si nous n’aimions pas ce que nous faisons, nous ne serions pas heureux, et la chose la plus importante dans la vie est d’être heureux. »
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