Côte d'Ivoire: ADCI dénonce le rejet de la candidature d’Assalé Tiémoko et...
- Towanou Johannes
- Sep 9
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Le mouvement politique AUJOURD’HUI ET DEMAIN, LA CÔTE D’IVOIRE (ADCI) a exprimé, lundi 8 septembre 2025, son profond désaccord après la décision du Conseil constitutionnel déclarant irrecevable la candidature de son président, Assalé Tiémoko Antoine.
Entre contestation chiffrée et appel au calme, le parti assure vouloir poursuivre son engagement pour une démocratie plus équitable.
Les chiffres du rejet
Selon le Conseil constitutionnel, la candidature d’Assalé Tiémoko a été invalidée en raison de plusieurs irrégularités : la déclaration de « faux » concernant 11 345 numéros de cartes nationales d’identité (CNI), la suspicion de 213 parrainages attribués à un autre candidat, et l’invalidation de 11 558 parrainages regroupant ces anomalies.
Au final, ADCI ne disposerait que de 23 183 parrainages valides sur les 33 727 requis, laissant un déficit de 10 544 signatures.
Les contestations d’ADCI
Pour le parti, ces chiffres posent problème. ADCI dénonce des incohérences dans le calcul officiel et rappelle que le fichier initial soumis à la Commission électorale indépendante (CEI) comportait 41 906 parrainages, dont plus de 3 000 mis en réserve.
Selon ses responsables, plus de 7 000 parrainages auraient ainsi disparu du décompte final.
Le secrétaire exécutif du mouvement, Roger Youan, estime que ces anomalies fragilisent le processus de parrainage et plaide pour une réforme du système afin d’éviter l’exclusion « arbitraire » de certains candidats.
« La démocratie doit rester équitable, ouverte et respectueuse de la volonté du peuple », a-t-il insisté, tout en invitant les militants au calme et à la vigilance.
Un message d’espoir
Malgré ce revers, ADCI a conclu par un message de résilience en citant Nelson Mandela :
« Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends. Aujourd’hui, nous avons appris. Demain, nous irons de l’avant, plus forts et plus déterminés que jamais. »
Entre contestation et appel à l’apaisement, ADCI se positionne désormais comme un acteur critique mais engagé, prêt à poursuivre le combat pour une “Nouvelle Côte d’Ivoire” démocratique et inclusive.
Zon Modou, depuis Abidjan
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