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Défense des droits humains: des associations visées par les autorités

Writer's picture: Towanou JohannesTowanou Johannes
Maximilienne Ngo Mbe / Directrice Exécutive du REDHAC

Ce lundi 9 décembre 2024 à 9h45, les forces de l'ordre, accompagnées du sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er, ont procédé à la fermeture du siège du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), situé à Bali. Le personnel a été sommé de quitter les lieux avant que les entrées principales du bâtiment ne soient scellées.


Une décision administrative controversée


Cette intervention fait suite à l’arrêté ministériel n° 000122, signé le 6 décembre 2024 par le Ministre de l’Administration Territoriale, interdisant les activités du REDHAC sur l’ensemble du territoire camerounais.


Les locaux du Redhac scellés


Les motifs évoqués incluent un "défaut d’autorisation" et des "activités de nature à porter atteinte à l’intégrité du système financier national".



Maximilienne Ngo Mbe, Directrice exécutive du REDHAC, a fermement contesté cette mesure qu’elle juge arbitraire et contraire aux principes démocratiques.

Le personnel sommé de quitter les lieux


L’organisation a annoncé son intention de saisir les juridictions compétentes pour obtenir justice.


Akere Muna monte au créneau


En réaction à cette fermeture, l’avocat et homme politique camerounais Maître Akere Muna a dénoncé une atteinte grave aux libertés fondamentales :

"Les arrêtés récents du Ministre de l'Administration Territoriale suspendant et interdisant les réunions de certaines associations, y compris le REDHAC, sont profondément préoccupants. Cette action non seulement contredit les principes inscrits dans notre constitution, mais souligne également l'intention claire du gouvernement de restreindre davantage l'espace déjà limité disponible pour la société civile."

Il a rappelé que les droits de réunion et d’association sont garantis par la Constitution camerounaise :

"Dans un pays où l'état de droit devrait prévaloir, de telles mesures sapent les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux des citoyens à se rassembler et à s'exprimer librement."

Une crise des Droits de l'Homme


Akere Muna a également souligné les problèmes systémiques tels que la corruption, l’impunité et les abus de pouvoir :

"Les rapports inquiétants d'avocats agressés et de citoyens soumis à la torture soulignent encore plus le besoin urgent de responsabilité et de réforme."

Un combat judiciaire en vue


Alors que le REDHAC s’apprête à engager une bataille judiciaire, cette affaire cristallise les tensions entre le gouvernement et la société civile camerounaise.


L’enjeu dépasse la simple fermeture d'un siège : il concerne la survie même de la démocratie et des droits humains au Cameroun.


Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir du REDHAC et la préservation des libertés fondamentales dans le pays.


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