France: coup de tonnerre; l'Olympique Lyonnais rétrogradé

John Textor / Président de l'Olympique Lyonnais

C’est un tremblement de terre à Lyon. Malgré les promesses de stabilité financière et l’optimisme affiché, l’Olympique Lyonnais vient d’être officiellement rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG.

Le couperet est tombé ce mardi soir après l’audition du club, et la sentence est lourde : relégation administrative pour non-respect des exigences financières.

Une véritable gifle pour John Textor, qui avait pourtant vanté devant la presse la solidité nouvelle du projet OL et les efforts consentis, notamment via la vente de Crystal Palace et le renforcement de la trésorerie.

Il est important de noter que cette relégation n’est pas encore définitive : le club dispose d’un délai de sept jours pour faire appel.

John Textor, revenu expressément des États-Unis pour l’audition, compte bien utiliser ce répit pour produire les garanties financières attendues. Mais en attendant, c’est la Ligue 2 qui se profile à l’horizon.

Textor reste confiant, la DNCG dit non

Le discours de John Textor devant les journalistes, peu après l’audition, se voulait rassurant.

"Nous avons réduit les salaires, résilié des contrats coûteux, investi de nouveaux capitaux… Nous sommes aujourd’hui l’un des clubs les mieux capitalisés de France", a-t-il martelé, évoquant un avenir solide et une gestion plus saine grâce aux apports du groupe Eagle.

Mais ces propos, teintés d’optimisme, n’auront pas suffi à convaincre la DNCG.

Le gendarme financier du football français reste inflexible : sans preuves concrètes et immédiates, la sanction tombe. Et le prestige du club sept fois champion de France vacille brutalement.

Les autres clubs fixés sur leur sort

Pendant ce temps, d’autres clubs ont également connu leur verdict. Monaco, Nantes et le Paris FC passent sans encombre.

Ajaccio, comme Bordeaux, a été relégué à titre conservatoire, mais reste confiant pour son appel.

Les Girondins joueront finalement en National 2, Gérard Lopez ayant injecté neuf millions d’euros pour boucler le budget.

Nîmes, lui, est exclu des compétitions nationales, une sanction radicale qui montre la sévérité actuelle des instances.

Mais ce mardi, c’est bien la chute de l’OL qui marque les esprits. Un monument du football français en péril. La Ligue 2 s’y attendait-elle vraiment ?