À la veille de la célébration de Tabaski, également connue sous le nom de l'Aïd al-Adha, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a décidé d'exercer son pouvoir de clémence en accordant une grâce présidentielle à 376 détenus.
Ce geste, hautement symbolique, s’inscrit dans une tradition de miséricorde et de bienveillance, permettant à de nombreuses personnes incarcérées de retrouver leurs proches pour partager les réjouissances de cette fête religieuse marquante.
La décision présidentielle a été officialisée par un décret, conformément aux dispositions des articles 43 et 47 de la Constitution. Ces articles encadrent les modalités et l'exercice du droit de grâce par le chef de l'État. En vertu de ce décret, les détenus mentionnés bénéficieront d’une remise totale de leurs peines privatives de liberté, ce qui signifie leur libération immédiate.
La grâce présidentielle, souvent accordée lors de fêtes religieuses ou nationales, est une tradition profondément ancrée qui reflète les valeurs de tolérance et de rédemption. Elle offre aux bénéficiaires une seconde chance de se réintégrer dans la société et de renouer avec leurs familles et communautés.
Le choix de Tabaski pour cette mesure de clémence n'est pas anodin. Tabaski, l'une des fêtes les plus importantes du calendrier musulman, commémore la soumission d'Ibrahim (Abraham) à Dieu, symbolisée par le sacrifice d’un mouton.
C’est un moment de partage, de pardon et de renouveau spirituel, où les valeurs de solidarité et de compassion sont particulièrement mises en avant.
En offrant cette grâce, le Président Faye envoie un message fort de réconciliation et de paix. Il réaffirme également son engagement envers la réinsertion sociale des anciens détenus, en leur permettant de recommencer une nouvelle vie sur de meilleures bases.
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