Le récent mini-sommet qui s'est tenu à Addis-Abeba en Éthiopie, réunissant des chefs d'État et des gouvernements pour discuter de la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a pris fin ce samedi.
Sous la direction de Joao Lourenço, président angolais et médiateur désigné, les discussions se sont concentrées sur les mesures à prendre pour instaurer la paix dans la région.
À la clôture de cet événement, Joao Lourenço s'est entretenu individuellement avec les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
Il a ensuite annoncé que sa médiation se poursuivrait à Luanda, en Angola, où des rencontres bilatérales distinctes seront organisées avec chaque partie concernée.
Le sommet s'était ouvert la veille à Addis-Abeba en marge de l’Assemblée générale de l’Union africaine. Dans son adresse à huis clos, Félix Tshisekedi, a selon le porte-parole du gouvernement tout dit en face, devant témoins et sans ambages, accusant le Rwanda d’être pièce maîtresse et instigateur de ces conflits.
"Il a accusé ce pays voisin de mener cette guerre pour continuer à piller les ressources en complicité avec d’autres nations."
Le chef de l’État congolais fustige toute forme de dialogue avec les rebelles du M23 et l’obtention du retour de la paix par n’importe quel prix.
"Une guerre pour continuer le pillage de mon pays et faire le bonheur du Rwanda et de ses complices. On ne peut pas prétendre devenir protecteur d’une communauté d’un pays voisin. On ne va jamais négocier avec le M23. Je veux la paix mais pas à n’importe quel prix.", a-t-il lancé.
Le président Félix Tshisekedi de la RDC a toutefois exprimé sa volonté de parvenir à la paix, mais a souligné qu'elle ne devrait pas être obtenue à n'importe quel prix.
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