
Alors que la polémique autour des accusations de harcèlement sexuel visant le président du Sénat Godswill Akpabio ne faiblit pas, la Première dame du Nigeria, Oluremi Tinubu, est sortie de son silence.
Sans prendre position directement, elle a insisté sur le fait que le Sénat est une institution mûre qui mérite le respect.
"Je sais que, vu ce qui se passe au Sénat, certains pourraient se demander pourquoi je ne prends pas de position. Mais je crois que le Sénat fait ce qu’il doit faire, car c’est une institution interne et mûre. C’est une chambre honorable et elle doit être traitée comme telle."
Cette déclaration intervient alors que la sénatrice Natasha Akpoti-Uduaghan, élue du Kogi Central, accuse Godswill Akpabio de harcèlement sexuel et d’abus de pouvoir.
Un message fort pour les femmes
Profitant de l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, Oluremi Tinubu a encouragé les femmes à prendre des responsabilités dans la société et à ne pas se laisser intimider.
"Les femmes doivent s’élever et ne pas permettre aux hommes de leur manquer de respect. Nous avons fait d’énormes progrès et nous devons continuer à nous imposer dans les sphères de décision."
Elle a également salué l'évolution du rôle des femmes au Nigeria, citant des figures influentes comme Zuriel Oduwole, militante pour la paix et l’éducation des jeunes filles.
Une suspension qui suscite la controverse

Les déclarations de la Première dame interviennent dans un contexte où la sénatrice Natasha Akpoti-Uduaghan a été suspendue pour six mois par le Sénat, officiellement pour violation du règlement interne de la chambre haute.
Cette suspension alimente les soupçons d’une sanction politique visant à la réduire au silence.

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