
C'est un pas important de franchi pour le Faso. Le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce matin à l’inauguration de l’usine de transformation de tomates de Bobo-Dioulasso.
Porté par la Société Burkinabè de Tomates, ce projet industriel marque une avancée majeure dans la stratégie de développement local et inclusif prônée par le chef de l’État.
Dans son discours, le capitaine Traoré a souligné la portée symbolique de cette infrastructure pour l'économie nationale.
« Cette unité industrielle est un symbole fort de notre vision d’un développement endogène et inclusif du Burkina Faso, dont la finalité est le plein épanouissement de tous mes concitoyens. »
Une mobilisation patriotique sans précédent
La réalisation de cette usine s’inscrit dans le cadre d’un programme inédit d’entrepreneuriat communautaire, financé par l’actionnariat populaire.
Ce modèle économique a vu une forte mobilisation des Burkinabè, aussi bien à l’intérieur qu’au sein de la diaspora.
Selon Ibrahim Traoré, cette solidarité exemplaire témoigne de la capacité des Burkinabè à relever ensemble les défis du développement.
« Pour que ce projet voie le jour, il a fallu l’engagement patriotique des Burkinabè, de l’intérieur et de la diaspora, qui ont souscrit massivement à ce programme. »
Un pas vers la souveraineté économique
L’inauguration de cette usine s’inscrit dans une dynamique plus large visant à valoriser les ressources locales et à réduire la dépendance extérieure.

Avec une capacité de production considérable, l’unité de transformation de tomates de Bobo-Dioulasso devrait permettre d’assurer l’autosuffisance en produits dérivés de la tomate, tout en offrant des opportunités d’emploi à de nombreux Burkinabè.

Le président a réitéré sa conviction quant au potentiel du pays.
« Je demeure convaincu que le Burkina Faso dispose des ressources nécessaires pour son développement et sa prospérité. »
Commenti