L'IPTV, ou Internet Protocol Television, est devenue une alternative prisée pour contourner les coûts exorbitants des abonnements sportifs officiels.
En France comme en Afrique, l'accès illégal aux chaînes de télévision et aux services vidéo via des flux non autorisés connaît une popularité croissante.
Depuis que la Ligue 1 est exclusivement diffusée par DAZN, avec un abonnement mensuel démarrant à 30 euros, de nombreux fans de football estiment que ces tarifs sont hors de portée.
Pour échapper à cette dépense, certains se tournent vers le streaming illégal. L'IPTV offre la possibilité de regarder des chaînes et des contenus piratés pour une somme dérisoire, souvent entre 20 et 50 euros par an, une fraction du prix légal.
Contrairement aux plateformes légales telles que Netflix ou Amazon Prime Video, qui diffusent des contenus via des connexions internet légales, l'IPTV illégale repose sur des flux piratés.
Bien que cette pratique donne un accès étendu à des chaînes et des programmes cryptés du monde entier, elle constitue une violation des lois en vigueur.
Les utilisateurs de ces services risquent des poursuites judiciaires, allant de simples rappels à l'ordre à des sanctions financières sévères.
En 2023, l'Arcom a révélé que 5 % des Français avaient utilisé ces services illégaux, ce qui a entraîné plus de 137 000 premiers rappels à l'ordre.
Les sanctions peuvent inclure des amendes, des dommages et intérêts, ainsi que la fermeture de sites proposant ces contenus.
Avec la montée des prix, notamment chez DAZN, le recours à des services pirates devient de plus en plus fréquent.
La messagerie cryptée Telegram est désormais un lieu de prédilection pour ces utilisateurs, permettant de partager des liens vers des services illégaux.
Sur les réseaux sociaux, le hashtag #BoycottDAZN a gagné en popularité, illustrant le mécontentement grandissant face aux tarifs prohibitifs.
Ce phénomène met en lumière les tensions croissantes entre l'offre légale et les pratiques illégales dans le domaine de la diffusion sportive, soulevant des interrogations sur l'avenir de cette industrie et la manière dont les prix des abonnements façonnent les comportements des consommateurs.
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