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L'Église catholique accuse l'armée de graves dérives

Writer: Towanou JohannesTowanou Johannes

C'est une nouvelle manifestation des relations difficiles entre l'État et L'Église. La ville de Lubumbashi, en République démocratique du Congo (RDC), est secouée par une montée des tensions entre l’Église catholique et les autorités militaires. Au cœur de la polémique : l’enlèvement d’un séminariste et l’interdiction d’une messe dans un camp militaire. Ces événements mettent en lumière un conflit latent autour d’un terrain disputé.


Un séminariste enlevé, une messe interdite


Tout commence avec l’enlèvement d’un séminariste, vendredi dernier, par des militaires.


Deux jours plus tard, une célébration prévue pour la fête du Christ Roi est annulée sur ordre des autorités militaires, provoquant une vive réaction de l’archevêque de Lubumbashi, Monseigneur Fulgence Muteba.

Mgr Fulgence Muteba / Archevêque de Lubumbashi


Ce dernier accuse l’armée de « graves excès de pouvoir ». Ces actes, jugés inacceptables par l’Église, sont interprétés comme une tentative d’intimidation liée à un litige foncier concernant le grand séminaire Saint-Paul de Tshamalale.


Malgré une décision judiciaire en faveur de l’Église, des acteurs politiques et militaires continueraient à revendiquer ce terrain.


L’Église s’insurge contre une ingérence


Dans une déclaration ferme, Monseigneur Muteba a rappelé le principe de séparation entre l’Église et l’État :


« L’Église et l’État sont des institutions distinctes. Ce qui se passe ici est une violation flagrante de nos droits. »


Il a également mis en cause le général Eddy Kapend, commandant de la 22ᵉ région militaire, qu’il accuse d’avoir donné l’ordre illégal d’interdire la messe.


Une enquête et des justifications militaires


Pendant que la cour militaire annonce une reconstitution des faits pour ce mercredi dans l’affaire de l’enlèvement du séminariste, l’armée tente de calmer le jeu.


Le porte-parole de la 22ᵉ région militaire dément l’existence d’un conflit avec l’Église et justifie l’interdiction de la messe par des « raisons sécuritaires ».


Selon lui, le général Kapend « n’a fait que remplir son devoir ».


Une tension persistante


Ces affrontements ne sont pas les premiers entre l’Église catholique et l’État en RDC.


Ce nouvel épisode illustre une fracture plus profonde dans les relations entre ces deux institutions.


Loin d’être apaisées, les tensions semblent s’enraciner dans un contexte politique et foncier explosif.


Kevin TCHEDE (stagiaire)


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