L'humoriste Observateur Ébène en prison; voici la raison
- Towanou Johannes
- Apr 18, 2024
- 2 min read
L'arrestation récente de l'influenceur ivoirien connu sous le nom d'Observateur Ébène a fait grand bruit en Côte d'Ivoire. Kouakou Amany, alias Observateur Ébène, a été présenté devant le parquet pour des accusations graves incluant injures, diffamation, atteinte à l'honneur et à l'image à travers un système informatique, selon les informations relayées par la presse locale ivoirienne ce mercredi 17 mars 2024 via la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).
Des allégations virales et controversées
L'affaire a été initiée après que Dame Marie-Paul Adjé ait alerté la PLCC sur une vidéo virale la diffamant en ligne, où elle aurait été traitée de manière injurieuse.
Dans cette vidéo, Observateur Ébène aurait également prétendu avoir eu des relations intimes avec elle, ce qu'elle a vigoureusement contesté comme mensonger et portant préjudice à sa réputation. Décidant de prendre des mesures, Marie-Paul Adjé a déposé une plainte officielle auprès de la PLCC.
Audition et révélations troublantes
Les investigations menées par la PLCC, en collaboration avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), ont conduit à la convocation de Observateur Ébène pour interrogatoire. Durant cet entretien, il a reconnu être l'auteur de la vidéo incriminée, mais a affirmé ne pas connaître personnellement l'actrice et influenceuse et n'avoir jamais eu de relation intime avec elle.
Un historique discutable sur les réseaux sociaux
Les vérifications effectuées sur les comptes de réseaux sociaux de Observateur Ébène ont révélé qu'il avait un historique répété de tels comportements, bien que la majorité de ses victimes, souvent des personnalités publiques, n'aient pas déposé plainte.
Selon la PLCC, l'objectif principal du suspect semblait être d'attirer davantage de vues et donc plus de revenus, au détriment de la dignité et de la réputation d'autrui.
Poursuites judiciaires et accusations multiples
En conséquence, il a été traduit devant le parquet pour les délits de diffamation, d'injures, d'atteinte à l'honneur et à l'image via un système informatique, ainsi que pour l'infraction de refus d’obtempérer, en vertu des articles 60 et 65 de la loi N°451-2013 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité. Il a alors été placé en détention à l'ancienne MACA, la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan.
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