Le 6 août 2024, le Niger a rompu ses relations diplomatiques avec l'Ukraine, un geste qui suit de près la décision similaire du Mali.
Ce 8 août, l'Ukraine a réagi vivement à cette rupture, rejetant catégoriquement les accusations qui ont conduit le Niger à cette décision.
Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a exprimé son « regret profond » face à la décision des autorités nigériennes. Kiev dénonce les accusations portées par le Niger comme étant « infondées » et « non étayées par des preuves concrètes ».
L'Ukraine affirme que ces accusations sont basées sur des informations incorrectes et qu'elles ne résistent pas à un examen approfondi.
Cette rupture intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la région, où le Mali avait également annoncé la fin de ses relations diplomatiques avec l'Ukraine deux jours plus tôt.
Le Mali avait accusé Kiev d'être impliqué dans des attaques contre l'armée malienne en fournissant des informations aux groupes rebelles et djihadistes actifs dans la région du Sahel.
Kiev avait rejeté ces accusations, les qualifiant de non fondées et affirmant que la Russie, à travers le groupe Wagner, était la véritable menace dans la région.
Le Niger, en coupant ses liens avec l'Ukraine, semble emboîter le pas au Mali, reflétant une montée des tensions diplomatiques et une réponse aux accusations de soutien au terrorisme.
Le gouvernement nigérien avait exprimé sa « grande stupéfaction » face aux déclarations d'Andrew Yusov, porte-parole de l'agence ukrainienne de renseignement militaire, et de Yurii Pyvovarov, ambassadeur ukrainien au Sénégal.
Cette escalade diplomatique dans la région du Sahel souligne les défis complexes auxquels sont confrontés les pays africains et les puissances extérieures impliquées.
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