Le Mali a rompu ses relations diplomatiques avec l'Ukraine le 4 août 2024, accusant Kiev de soutenir le terrorisme.
Bamako affirme que l'Ukraine est responsable d'une attaque menée par les rebelles du CSP et les djihadistes du JNIM contre l'armée malienne à Tinzaouatène.
L'Ukraine a rejeté ces accusations, qualifiant la décision malienne de "précipitée et mal avisée".
En réponse aux accusations de néo-nazisme par le Mali, Kiev a accusé Wagner d'utiliser des méthodes terroristes et de commettre des crimes de guerre en Afrique.
Les autorités maliennes considèrent désormais tout soutien à Kiev comme un appui au terrorisme au Sahel, se basant sur des déclarations ukrainiennes affirmant avoir fourni des informations aux rebelles touaregs du CSP.
Ces renseignements auraient conduit à des succès militaires contre Wagner, notamment lors de l'attaque de Tinzaouatène fin juillet 2024.
Kiev, niant toute implication, reproche au Mali l'absence de preuves tangibles et accuse la Russie de déstabiliser la sécurité internationale.
L'Ukraine dit se réserver le droit de réagir aux actions hostiles du Mali.
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