La tombe de Nadiya Sabeh profanée; le coupable dit vouloir la...
- Towanou Johannes
- 19 minutes ago
- 2 min read

L’émotion se transforme en colère. La tombe de Nadiya Sabeh, épouse de l’artiste Ariel Sheney, a été profanée au petit matin, quelques heures seulement après son inhumation.
Un acte d’une violence morale extrême qui choque la Côte d’Ivoire et relance le débat sur le respect des morts et la responsabilité de l’État face à de tels crimes.
Un acte choquant confirmé après l’inhumation
Nadiya Sabeh, comédienne et animatrice de télévision, est décédée des suites de complications liées à un cancer du sein.

Elle a été inhumée le samedi 13 décembre. À peine la terre refermée, des individus se seraient introduits sur sa sépulture et l’auraient profanée.
La disparition prématurée de la jeune femme, âgée de 31 ans, avait déjà profondément bouleversé les réseaux sociaux, suscitant une vague d’émotion bien au-delà des frontières ivoiriennes.
La profanation de sa tombe vient ajouter l’horreur à la douleur.
Une prétendue “résurrection” qui scandalise
Selon les témoignages relayés, l’auteur de cet acte aurait prétendu vouloir « ressusciter » la défunte. Une justification qui indigne.
Pourquoi attendre qu’une personne soit enterrée pour parler de résurrection ? Pourquoi infliger une nouvelle violence à une famille déjà endeuillée ?
Ce qui s’est produit n’a rien de spirituel ni de miraculeux. Il s’agit d’une profanation de sépulture, un acte grave qui piétine le sacré, la dignité humaine et le droit fondamental au repos éternel.
Un scénario qui ravive de mauvais souvenirs
Cet acte odieux ravive un souvenir encore douloureux dans la mémoire collective.
La profanation de la tombe de DJ Arafat, survenue peu après son inhumation. Comme hier, l’opinion publique s’interroge.
Comment de tels actes peuvent-ils se répéter ? Où est passée la limite ? Où commence le respect des morts et de la douleur des vivants ?
L’Illuminé interpellé, la justice attendue
Aux dernières nouvelles, l’individu présenté comme l’auteur de la profanation aurait été interpellé.
Une information qui apporte un début de soulagement, mais qui ne suffit pas à apaiser l’indignation.
La société civile exige désormais que toute la lumière soit faite sur les faits, que les responsabilités soient établies et que les sanctions soient à la hauteur de la gravité de l’acte.
Laisser Nadiya reposer en paix
Profaner une tombe, c’est voler la paix aux morts et prolonger la souffrance des vivants.
C’est refuser le silence du deuil, briser l’intimité d’une famille déjà meurtrie par des pertes successives.
Nadiya Sabeh a droit au repos. Sa famille a droit au respect. La mort ne doit jamais devenir un terrain de dérive ou de mise en scène.





