
Dans un geste fort chargé de symbolisme, le Mali emboîte le pas au Niger en procédant à un vaste remaniement toponymique de sa capitale, Bamako. Par décret présidentiel, plusieurs avenues, places et institutions publiques portent désormais des noms honorant des figures historiques africaines et des entités régionales stratégiques.
Des symboles coloniaux effacés
L’ancienne avenue CEDEAO devient l’avenue de l’AES (Alliance des États du Sahel), un clin d’œil à l’unité régionale face aux enjeux sécuritaires et politiques.
De même, la place France-Afrique est rebaptisée place de la Confédération des États du Sahel, illustrant la volonté de tourner la page des héritages postcoloniaux.




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