Mali / États-Unis : ces mots de Washington qui ne vont pas plaire à Bamako
- Towanou Johannes
- Mar 1, 2024
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Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain, a émis une déclaration soulignant l'inquiétude croissante des États-Unis face au retard persistant dans l'organisation des élections au Mali.
Malgré les assurances données par le gouvernement de transition en 2022 quant à la tenue des élections en février 2024, les événements récents, notamment le report de septembre 2023, ont laissé transparaître une incertitude quant à la concrétisation de ces engagements.
Ce retard dans le processus électoral est particulièrement préoccupant, car il représente un écart significatif par rapport aux principes démocratiques fondamentaux.
En l'absence d'un calendrier électoral actualisé, il devient difficile d'anticiper et de planifier de manière adéquate le retour à un régime démocratique légitime et inclusif, dirigé par des civils.
Les États-Unis exhortent fermement le gouvernement de transition du Mali à prendre des mesures concrètes pour honorer ses promesses envers le peuple malien.
Cela implique non seulement la fixation d'une nouvelle date pour les élections, mais aussi la garantie d'un processus électoral transparent, équitable et ouvert à tous les citoyens maliens, sans aucune forme de discrimination ou de manipulation.
Il est essentiel de rappeler que la démocratie demeure un pilier fondamental de la stabilité et de la prospérité, non seulement au Mali, mais également dans le monde entier.
En favorisant la participation citoyenne, en assurant le respect des droits de l'homme et en promouvant la transparence et la responsabilité gouvernementale, les élections libres et équitables contribuent à renforcer la légitimité des institutions démocratiques et à consolider la confiance du peuple dans son gouvernement.
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