Nicki Minaj attaque violemment Jay-Z et réclame une somme folle

Jay-Z et Nicky Minaj

La reine du rap américain, Nicki Minaj, a mis le feu à Internet avec une attaque frontale d’une rare violence contre Jay-Z et son empire Roc Nation. Dans une série de messages sans filtre publiés sur X (ex-Twitter) et Instagram, la rappeuse accuse le magnat du hip-hop de manipuler en coulisses toute l’industrie du divertissement… et d’avoir gravement porté atteinte à sa propre carrière.

"Cher Jay-Z… Tu as ruiné le hip-hop, le football, le basket, les tournées, Instagram, etc."

TIDAL : le cœur du conflit

Au centre de cette explosion, une affaire vieille de plusieurs années refait surface.

Il s'agit de la vente de la plateforme de streaming TIDAL, co-fondée par Jay-Z en 2015, à laquelle Nicki Minaj dit avoir contribué en tant qu’actionnaire.

Elle affirme aujourd’hui avoir été spoliée de sa part réelle lors de la revente à Square Inc. en 2021 :

"On m’a donné seulement 1 million de dollars alors que je devais toucher au moins 9 millions. Et aujourd’hui, avec les intérêts et les dommages, tu me dois entre 100 et 200 millions de dollars."

Elle estime que Jay-Z s’est enrichi sur le dos des artistes co-investisseurs, sans transparence ni équité. Ce qu’elle qualifie désormais de "vol à grande échelle".

Roc Nation : un empire toxique selon Nicki

La rappeuse ne s’arrête pas à cette affaire de gros sous. Pour elle, Roc Nation, la puissante agence fondée par Jay-Z, a étendu ses tentacules bien au-delà de la musique : basketball, football américain, tournées, réseaux sociaux…

Jay-Z / Rappeur et Homme d'Affaires

Nicki dénonce un système verrouillé, où tout est orchestré en coulisses par un clan très restreint, au détriment des artistes libres et des talents réels.

Elle a aussi ciblé nommément Desiree Perez, directrice de Roc Nation, qu’elle accuse d'avoir bénéficié d’un pardon présidentiel sous Trump, tout en évoquant de lourdes allégations de manipulation, sans donner plus de détails.

Clash artistique et accusations politiques

Dans son remix du morceau “Banned From NO” avec Lil Wayne, Nicki enfonce le clou.

Elle y évoque notamment l’éviction de son mentor Lil Wayne du show du Super Bowl, préférant des artistes jugés plus "bankables" comme Kendrick Lamar – un choix que Jay-Z aurait influencé via ses accords avec la NFL.

Nicki Minaj / Rappeur

Elle accuse également Jay-Z d’alliances ambiguës avec certains cercles politiques et médiatiques.

Une façon d'insinuer qu’il manipule jusqu’aux plateformes comme Instagram et Twitter, qui, selon elle, restreindraient sa visibilité.

"Tu contrôles les tournées. Tu contrôles le Super Bowl. Tu contrôles les réseaux sociaux. Tu crois contrôler le karma aussi ?"

Une riposte... et des opportunités

Alors que cette sortie enflammée affole les fans et les observateurs, le streamer américain Adin Ross a immédiatement proposé à Nicki Minaj de rejoindre sa plateforme Kick, en échange d’un contrat avec prise de participation.

Une option qu’elle n’a pas rejetée, soumettant même l’idée à ses fans dans un sondage.

Par ailleurs, Nicki affirme vouloir lancer un programme baptisé #StudentOfTheGame, financé en partie par les fonds qu’elle espère "récupérer", pour payer les frais de scolarité d'étudiants défavorisés.

Une manière de transformer cette guerre en opportunité sociale.

Silence radio chez Jay-Z

Pour l’heure, ni Jay-Z ni Roc Nation n’ont répondu officiellement aux multiples attaques.

Mais dans les coulisses, le clash pourrait avoir de lourdes conséquences.

Si les accusations de Nicki Minaj s’avèrent fondées, elles pourraient déclencher une vague de contestation chez d’autres artistes.

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