Le Niger franchit un cap historique en prenant le contrôle direct de ses ressources stratégiques, l’or et l’uranium. Le gouvernement de transition, sous la présidence du Général Abdourahamane Tiani, vient d’annoncer la création de deux nouvelles entreprises publiques : la Masumawa National Gold Company et la Timorsoa National Uranium Company. Ces entités auront pour mission d’exploiter et de gérer ces richesses de manière autonome, en rupture avec la dépendance étrangère.
Un acte de souveraineté économique
La décision, prise lors d’un Conseil des ministres présidé par le chef de la transition, marque un tournant décisif pour le pays.
Désormais, l’exploitation de l’or, à travers la Masumawa National Gold Company, et celle de l’uranium avec la Timorsoa National Uranium Company, seront placées sous contrôle national.
L’objectif affiché est de maximiser les retombées économiques pour le peuple nigérien et d’assurer une gestion plus transparente de ces ressources cruciales.
La richesse du sous-sol nigérien
Le Niger est l’un des plus grands producteurs d’uranium au monde, ressource essentielle pour la production d’énergie nucléaire.
Malgré cela, le pays a longtemps été dépendant de sociétés étrangères pour l’exploitation de ses mines, avec des revenus souvent jugés insuffisants pour soutenir son développement.
L’or, autre pilier de l’économie nigérienne, représente également un potentiel énorme pour renforcer la croissance économique.
Avec ces deux nouvelles entreprises nationales, le Niger compte inverser cette tendance et capitaliser sur ses richesses pour améliorer la situation économique et sociale du pays.
Vers une autonomie renforcée
Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de l’actuel gouvernement de transition de rompre avec les pratiques du passé, où les richesses nationales étaient largement contrôlées par des intérêts extérieurs.
En mettant en avant une gestion nationale et souveraine, le Niger aspire à devenir un modèle de prise en main de ses ressources naturelles en Afrique.
L’avenir dira si cette stratégie permettra au pays de mieux bénéficier de ses ressources, mais une chose est sûre : sous la présidence d'Abdourahamane Tiani, le Niger n’entend plus être un simple spectateur dans l’exploitation de son propre sous-sol.
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