Niger: Abdourahamane Tiani réintroduit ...
- Towanou Johannes
- Jun 14, 2024
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Au Niger, une nouvelle ordonnance du gouvernement militaire a ravivé le débat sur la liberté d'expression.
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a décrété des peines de prison pour les actes de diffamation et d’injures commis en ligne, invoquant la nécessité de maintenir l’ordre public.
Désormais, les individus jugés coupables de tels délits risquent de passer entre un et cinq ans derrière les barreaux.
Cette initiative a été largement critiquée par les défenseurs des droits civiques, qui voient en elle une tentative de restreindre la liberté de parole et de la presse.
L'annonce a enflammé les discussions sur les réseaux sociaux et dans la presse locale, où nombreux sont ceux qui dénoncent une "régression" et une "outil de répression".
Juristes, journalistes et militants des droits de l'homme se sont unis pour exprimer leur inquiétude quant à l'impact de cette mesure sur les libertés fondamentales.
Ce changement législatif intervient après que le général Abdourahamane Tiani, chef du CNSP, a renversé le président élu Mohamed Bazoum le 26 juillet 2023.
L’ordonnance a été signée le 7 juin 2024 et rendue publique le 12 juin par le ministère de la Justice, provoquant une vive controverse dans tout le pays.
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