
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) s'en prend à d'autres cadres de l'ancien régime. En date du 28 octobre 2024, plusieurs anciens ministres de Mohamed Bazoum, dont Hassoumi Massoudou et Alkache Alhada, ont été inscrits au Fichier des personnes impliquées dans des actes terroristes (FPGE). Accusés de « trahison » et de « complot » contre la sûreté de l'État, ces ex-responsables du régime déchu sont désormais soumis à des sanctions drastiques, incluant l’interdiction de déplacement et le gel de leurs biens. Le gouvernement nigérien justifie ces mesures comme indispensables pour protéger les intérêts stratégiques du pays, alors que la junte renforce son emprise sous la direction du Général Abdourahamane Tiani.
Des sanctions exceptionnelles pour les personnalités de l’ancien pouvoir
Les sanctions qui découlent de cette décision sont d’une envergure sans précédent.

À compter de la date de signature, les personnalités inscrites au FPGE sont frappées d’une interdiction de déplacement tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Cette restriction de mouvement, qui empêche toute évasion ou tentative de contact avec des réseaux externes, est accompagnée d’un gel immédiat de leurs avoirs financiers, économiques et immobiliers.

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