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Niger : un fiasco en préparation pour la junte du Général Tiani

Writer: Towanou JohannesTowanou Johannes
Abdourahamane Tiani / Président de Transition

À l’approche des Assises nationales, prévues du 15 au 19 février 2025 à Niamey, des voix s’élèvent contre le processus engagé par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Plusieurs organisations de premier plan ont annoncé leur non-participation, remettant en question la transparence et l’objectivité des discussions.


Des préoccupations sur l’inclusivité du processus


L’Ordre des Avocats du Niger a été l’un des premiers à se retirer des Assises, estimant que "le cadre et les délais annoncés ne garantissent pas un véritable débat sur les préoccupations majeures du peuple nigérien", notamment en matière de justice et d’État de droit.

Communiqué de l'ordre des avocats du Niger

De son côté, l’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption - Transparency International (ANLC-TI Niger) refuse également de prendre part aux discussions.

Communiqué de l'ANLC TI-NIGER

Elle dénonce un processus biaisé, destiné à "valider des textes préfabriqués", qui risquent de remettre en cause les acquis démocratiques de la Conférence Nationale Souveraine de 1991.


Un coup dur pour le CNSP


Ces retraits constituent un revers significatif pour la transition en cours.


Placées sous la présidence du Dr Mamoudou Harouna Djingarey, chef de canton de Sinder, les Assises nationales sont censées jeter les bases du nouveau cadre politique et institutionnel du Niger.


Mais avec le refus de certaines organisations clés, leur légitimité pourrait être affaiblie.


Des Assises nationales en perte de crédibilité ?


Dans ces conditions, la question de l’inclusivité réelle de ces Assises se pose avec acuité.


Si des organisations majeures, garantes des principes de justice, de transparence et de gouvernance démocratique, refusent d’y participer, peut-on encore parler d’un dialogue représentatif ?


En excluant – volontairement ou non – des acteurs de poids, le CNSP risque d’accoucher d’un cadre institutionnel contesté, voire rejeté par une partie de la société civile et des élites juridiques du pays.


De plus, le contexte même de ces Assises alimente les doutes. Organisées en un laps de temps réduit, sous l’égide d’un pouvoir militaire en quête de légitimité, elles pourraient être perçues comme une manœuvre pour asseoir l’agenda du CNSP plutôt qu’un véritable espace de refondation nationale.


Si d’autres acteurs rejoignent le mouvement de boycott, le risque est grand que ces Assises soient considérées comme une simple formalité, déconnectée des aspirations réelles du peuple nigérien.



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