Nigeria: la féministe et actrice Toke Makinwa prête à devenir 5ᵉ épouse

Toke Makinwa / Actrice et Animatrice

Toke Makinwa lâche une vraie bombe. Dans le dernier épisode de son podcast Toke Moments, la star nigériane des médias a lâché une déclaration inattendue qui continue de faire réagir :

“À ce stade de ma vie, si l’opportunité de me remarier comme deuxième, troisième, quatrième ou cinquième épouse se présente, je vais la saisir.”

Une confession assumée, faite le 12 avril 2025, par une femme de 40 ans qui a décidé de s’affranchir des carcans traditionnels de la société.

Une figure féministe qui surprend son public

Toke Makinwa, souvent perçue comme une icône du féminisme nigérian, incarne depuis plusieurs années l’image de la femme indépendante, forte, libre et assumée.

Animatrice influente, entrepreneure, autrice et conférencière, elle a bâti un empire autour de l’image de la self-made woman.

C’est pourquoi sa déclaration, bien qu’empreinte d’humour, a déclenché un véritable raz-de-marée sur les réseaux sociaux.

Tandis que certains saluent sa lucidité et sa sincérité, d’autres l’accusent de trahir ses idéaux féministes par désespoir ou à cause de l’âge.

“Elle veut maintenant devenir 5ᵉ épouse ? Elle a jeté son féminisme à la poubelle !”, peut-on lire dans certains commentaires moqueurs publiés par des internautes masculins.

“J’aurais divorcé une deuxième fois” : le traumatisme d’un premier mariage

Toke Makinwa sait de quoi elle parle. Son mariage avec le coach sportif Maje Ayida, célébré en 2014, s’est effondré après deux ans, à cause d’une infidélité publique et humiliante :

“Même s’il a eu un enfant avec une autre femme, on m’a blâmée comme si j’étais la responsable de l’échec de ce mariage.”

Elle ajoute avec franchise :

“Si je m’étais remariée après ça, j’aurais sûrement divorcé une seconde fois.”

“Je suis célibataire, sans enfant, mais je suis une boss”

Toke est revenue sur un autre sujet sensible : être une femme de 40 ans, sans enfant, ni mari.

Un sujet douloureux qu’elle aborde avec émotion, mais sans honte :

“Je suis à 40 ans, je suis célibataire et je n’ai pas d’enfant. Je l’ai dit, et je ne suis pas morte.”

Mais elle insiste :

“J’ai bâti un empire. Je suis l’une des voix les plus puissantes d’Afrique. Je ne me laisse pas aller à la pitié. Je célèbre mes accomplissements et l’amour qui m’entoure.”

Choisir la polygamie… pour la paix intérieure

La déclaration de Toke sur son ouverture à être une épouse secondaire ou tertiaire choque autant qu’elle intrigue.

Pour certains, elle renonce à un idéal d’amour exclusif. Mais pour d’autres, elle fait preuve d’un réalisme émotionnel fort et d’une liberté personnelle totale :

“Je ne suis plus dans les standards que la société m’impose. Ce que je veux aujourd’hui, c’est la paix.”

Toke Makinwa : une femme, une vérité, une révolution

Dans une société où la réussite féminine est souvent mesurée par le mariage et la maternité, Toke Makinwa casse les codes.

Elle affirme qu’elle n’est pas une victime, mais une femme qui a le courage de choisir son propre bonheur :

“Je veux simplement être en paix. Même si cela veut dire être la cinquième épouse de quelqu’un.”

“Être le patron tout le temps, ça peut être épuisant” : Toke Makinwa sur le poids du leadership

Toke a aussi partagé son ressenti sur les lourdes responsabilités qu’elle porte dans sa vie personnelle et professionnelle.

Elle soulignant que son indépendance, aussi gratifiante soit-elle, peut devenir accablante :

“Je suis le boss partout, et cela peut être fatiguant. Tu te sens comme si tu avais besoin de quelqu'un sur qui t’appuyer. Quelqu’un qui pourrait décider ce qu’il y a pour le dîner. Est-ce que c’est forcément à moi de le faire ?”

Ce témoignage montre l’ambivalence de sa position : une femme qui jongle entre indépendance et besoin de partage émotionnel, et qui semble prête à ouvrir son cœur de manière différente, malgré les critiques.

Conclusion : la quête de paix avant tout

Toke Makinwa se dévoile aujourd’hui sous un jour plus vulnérable. Malgré sa position de leader et d'influenceuse, elle n’échappe pas aux réalités émotionnelles qui la traversent.

Sa volonté d’accepter un rôle d’épouse, même en dehors des normes traditionnelles, semble être avant tout une recherche de sérénité personnelle.

Peut-être que derrière son discours, se cache une femme qui veut simplement s’épanouir et vivre en harmonie, loin des attentes imposées par la société.

Elle continue ainsi à réécrire les règles du jeu dans un pays où les pressions sociales sont lourdes, offrant à ses admirateurs et détracteurs une leçon de liberté et de résilience.

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