C'est un nouvel affront fait aux forces de défense et de sécurité. Le village de Malgbangou, situé dans le nord du Togo, a une nouvelle fois été frappé par la violence. Dans la nuit de vendredi à samedi, des hommes armés ont fait irruption dans une habitation, tuant huit personnes, y compris des déplacés qui fuyaient l'insécurité des villages voisins. Cette attaque est la dernière en date d'une série de violences qui secouent la région depuis 2021.
Une région sous pression
Malgbangou, proche de la frontière avec le Burkina Faso, est devenu un point chaud pour les incursions de groupes armés.
En moins de deux semaines, c’est la deuxième fois que le village est ciblé. Lors d’une attaque précédente, les assaillants avaient incendié des boutiques avant de s’évaporer dans la nature, laissant les habitants dans la peur constante.
"Les attaques sont maintenant presque hebdomadaires," rapporte un résident de Kpendjal-Ouest, décrivant une situation où l'insécurité ne laisse aucun répit aux villageois.
L'exode et la paralysie économique
Les violences répétées contraignent les populations à fuir leurs maisons, provoquant une hausse du nombre de déplacés internes.
Les champs sont abandonnés, les cultures délaissées, et les activités agricoles paralysées, menaçant la survie économique de la région.
Bien que les regards se tournent vers le JNIM, les attaques n'ont jusqu'à présent pas été revendiquées, laissant les habitants dans une incertitude totale.
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