C'est un phénomène qui tend à se perpétuer. Trois athlètes congolais, participant aux Jeux Paralympiques de Paris 2024, ont disparu sans laisser de trace depuis le 5 septembre, plongeant leur délégation dans une inquiétude croissante.
Mireille Nganga, Emmanuel Grâce Mouambako, et leur guide Sharon Victor Loussanga ne sont plus réapparus après une journée d'entraînement.
Nganga, spécialiste du lancer de poids et de javelot, et Mouambako, sprinteur non-voyant accompagné de Loussanga, s'étaient distingués durant les premiers jours de compétition.
Pourtant, à la veille de leurs épreuves majeures, ils ont subitement cessé de donner signe de vie.
Cette absence inexpliquée a immédiatement déclenché une alerte au sein de la délégation congolaise, qui a rapidement sollicité l'aide des autorités françaises.
La disparition de ces athlètes s'inscrit dans une série d'événements similaires observés lors des compétitions internationales, où certains sportifs profitent de leur participation pour tenter de s'échapper de leur pays.
Bien que la piste d'une fuite préméditée soit envisagée, aucune hypothèse n'est pour l'heure confirmée.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Bobigny, mobilisant des enquêteurs spécialisés dans les disparitions inquiétantes.
Ces incidents rappellent les défections récurrentes lors des Jeux. La plus récente concerne Claudine Bazubagira, volleyeuse rwandaise, disparue le 20 août avant même le début des compétitions.
En parallèle, d'autres athlètes, comme la judoka cubaine Dayle Ojeda, ont profité de leur présence à l'étranger pour demander asile, fuyant les contraintes de leur pays.
Tandis que l'enquête progresse, les autorités continuent de scruter chaque piste, laissant planer le mystère autour de la disparition des athlètes congolais.
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