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Quand la Russie sollicite l'occident au chevet de Goïta, Tiani et Traoré

Assimi Goïta, reçu à Moscou par Vladimir Poutine ( archives ) © Présidence Russe
Assimi Goïta, reçu à Moscou par Vladimir Poutine ( archives ) © Présidence Russe


Dans une déclaration marquante au Conseil de Sécurité des Nations Unies, Dmitri Tchoumakov, représentant permanent adjoint de la Russie auprès de l’ONU, a exhorté la communauté internationale à venir en aide au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Selon lui, ces pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) sont devenus « l’avant-garde de la lutte contre les groupes terroristes transafricains » et nécessitent désormais « un soutien collectif à l’échelle mondiale » pour espérer une stabilisation durable.


Entre souveraineté et dépendance


Le diplomate russe a tenu à rappeler que « seuls les Africains eux-mêmes peuvent déterminer ce qui est utile ou non dans la lutte contre le terrorisme, ainsi que dans les choix de développement politique et économique ».


Une manière d’affirmer que toute assistance extérieure doit respecter la souveraineté des États sahéliens.


Ceci, alors même que ces derniers peinent à contenir les attaques djihadistes malgré la réorientation stratégique amorcée ces dernières années.


La question de la dette au cœur du débat


Tchoumakov a également salué la décision du secrétaire général de l’ONU de poser la question de la dette des pays du Sahel, qualifiée de véritable frein dans la lutte contre les causes profondes du terrorisme.


« Une réforme des institutions financières internationales est nécessaire afin de faire des intérêts et des besoins des pays africains une priorité », a-t-il insisté.


Ainsi, il estime que l’allégement de cette dette permettrait aux États sahéliens de réorienter leurs ressources vers la sécurité et le développement.


Un aveu d’impuissance de Moscou ?


Cette sortie diplomatique a toutefois été perçue par certains observateurs comme un aveu de faiblesse.


Après avoir soutenu le départ des forces françaises et américaines du Sahel, les juntes militaires de Bamako, Ouagadougou et Niamey s’étaient tournées vers Moscou et son bras opérationnel Africa Corps, successeur du groupe Wagner.


Mais malgré cette alliance stratégique, les armées locales continuent d’essuyer de lourdes défaites face au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaida.


Une guerre qui s’éternise


Dans ce contexte, l’appel de la Russie survient à un moment critique : loin d’inverser la tendance, la coopération militaire russo-sahélienne peine à endiguer l’avancée djihadiste.


Loin d’une démonstration de force, la demande de Moscou à la communauté internationale souligne les limites de son engagement.


De quoi renforcer la perception d’une guerre qui s’enlise, menaçant la stabilité de toute la région ouest-africaine.


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