Dans un discours lors d'une réunion politique ce jour, le 30 mars 2024, Augustin Kabuya, haut responsable de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a soulevé des allégations sensationnelles selon lesquelles l'ancien président Joseph Kabila aurait quitté le pays sans laisser de traces officielles. Cette déclaration suscite une vague de spéculation sur les motivations de Kabila et son potentiel rôle dans le conflit en cours dans l'est du pays.
Kabuya a déclaré que Kabila aurait quitté la République démocratique du Congo de manière clandestine, sans procédure formelle, alimentant ainsi les rumeurs sur son implication dans le conflit en cours dans la région de l'est.
Selon Kabuya, l'absence de tout dossier laissé à la Direction Générale de Migration renforce les soupçons concernant l'implication présumée de Kabila dans les événements en cours.
De plus, Kabuya a laissé entendre que certains jeunes affiliés au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), dirigé par Kabila, pourraient avoir des informations pertinentes sur ces événements.
Bien que le PPRD ait fermement nié toute implication dans l'adhésion de ses membres à la rébellion menée par Corneille Nangaa, les propos de Kabuya soulèvent des questions troublantes sur les liens potentiels entre Kabila et le conflit actuel.
Cette déclaration de Kabuya jette une lumière crue sur la situation politique en RD Congo, mettant en évidence les tensions persistantes et les allégations de manipulation derrière le conflit dans l'est du pays. Alors que la situation continue d'évoluer, ces allégations soulèvent des préoccupations sérieuses quant au rôle de Kabila et à l'avenir de la stabilité politique dans la région.
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