Depuis son incarcération au pôle pénitentiaire d’Abidjan, suite à l’accident de la circulation ayant coûté la vie à une jeune femme, l’artiste ivoirien Soumahoro Moryfere alias Molare surprend par son humilité et ses choix en détention.
Un choix volontaire de cellule « ordinaire »
Malgré son statut de personnalité publique, Molare aurait volontairement décliné la possibilité d’être placé dans le bâtiment réservé aux prisonniers assimilés, connu pour ses conditions plus confortables.
Selon des sources proches du centre pénitentiaire, il a choisi d’intégrer une cellule commune abritant 34 détenus, dans des conditions de promiscuité et de chaleur difficiles.
Ce geste a été salué par plusieurs observateurs comme une marque d’humilité et d’endurance morale face à l’épreuve.
« Il aurait pu demander une cellule climatisée, mais il a préféré rester parmi les autres détenus », indique une source familière des lieux.
Un acte de solidarité envers les détenus
Toujours selon des témoignages concordants, Molare aurait manifesté l’intention de faire parvenir des vivres à ses codétenus, notamment des sacs de riz.
Même si ces dons n’étaient pas encore arrivés selon des informations internes, le geste en préparation est déjà perçu comme une action de solidarité importante envers les prisonniers les plus démunis.
Cette posture contraste avec l’image souvent véhiculée autour des célébrités incarcérées, et semble traduire une volonté sincère de l’artiste de traverser cette période avec dignité, foi et sens du partage.
Une épreuve vécue comme un tournant spirituel
Pour plusieurs proches ou anciens détenus, cette incarcération pourrait marquer un tournant dans la vie personnelle de Molare.
L’épreuve est perçue par certains comme un « appel à l’humilité » ou une remise en question profonde.
« Cette expérience semble l’avoir vêtu de sagesse. Il comprend aujourd’hui qu’on peut tout avoir dans la vie, mais rester poussière devant Dieu », commente une voix proche de l’univers carcéral.
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