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Révélations : ce que Oligui Nguema a dit aux Bongo sur Macron

Brice Clotaire Oligui Nguema  / Président du Gabon
Brice Clotaire Oligui Nguema / Président du Gabon

Une vidéo clandestine bouleverse actuellement le Gabon.


On y voit le président Brice Clotaire Oligui Nguema s’adresser à la famille Bongo.


Ceci, dans une séquence filmée à son insu par Noureddin Bongo-Valentin, grâce à des lunettes équipées d’une caméra discrète.


Les images, dont la véracité a été confirmée par plusieurs sources proches du Palais du Bord de Mer, remontent à une rencontre tenue le 14 mai 2025, jour de la libération de Sylvia et Noureddin Bongo, après vingt mois de détention.

« La vie, ce n’est pas la rancœur »

Dans cette vidéo, le général-président apparaît apaisé mais ferme, exhortant la famille de l’ancien chef d’État à ne pas communiquer sur leur libération.


« Ne faites pas d’autres communications. C’est ce que vous avez signé ici », lance-t-il, entouré de quelques collaborateurs.

Puis, dans un ton se voulant conciliant, il poursuit :

« La vie, ce n’est pas la rancœur. Ce qui est arrivé, c’est une étape. Mieux vaut que ce soit nous ici en famille que quelqu’un d’autre. Si c’était un autre militaire qui serait là, ça devait être la catastrophe. »

Le chef de l’État explique avoir tenu à traiter les Bongo avec « humanité », insistant sur le fait qu’ils n’avaient pas été emprisonnés au sens strict :

« Vous étiez ici, peut-être les conditions n’étaient pas les mêmes que la maison, mais vous n’étiez pas en prison. Et ça, je le disais même au président Macron : ils ne sont pas en prison. Qu’on arrête de vous faire croire autre chose. Aujourd’hui, on vous libère. Il n’y a pas de vengeance. »

20 mois de détention dans des conditions particulières


Les propos d’Oligui Nguema éclairent d’un jour nouveau les conditions de détention de Sylvia et Noureddin Bongo, arrêtés lors du coup d’État d’août 2023 qui mit fin à plus de cinquante ans de règne dynastique.


Selon des sources concordantes, ils auraient passé six mois à la prison centrale de Libreville, avant d’être transférés pendant quatorze mois dans le sous-sol du Palais présidentiel, sous la garde du capitaine Dimitri Raivire, aide de camp du président Oligui.


Le 9 mai 2025, ils sont assignés à résidence, puis libérés officiellement le 14 mai, à l’issue de la rencontre immortalisée par la vidéo désormais rendue publique.


Un procès par contumace annoncé à Libreville


Moins de six mois après cette scène, l’affaire prend une tournure judiciaire majeure.


Le procès de Sylvia Bongo et de son fils Noureddin s’ouvrira à Libreville le 10 novembre 2025.


Tous deux, désormais installés à Londres, ont annoncé qu’ils ne se présenteront pas à la barre.


Ils sont jugés par contumace pour une série de crimes économiques et politiques.


Entre autres infractions graves, ils sont jugés pour détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux, falsification de signature présidentielle, usurpation de titre, haute trahison contre les institutions de l’État.


Un tournant politique et moral pour le Gabon


Cette vidéo clandestine, qui dévoile un moment de vérité entre l’actuel président et l’ancienne famille dirigeante, soulève de multiples questions.


Elle révèle un Oligui Nguema soucieux de préserver une image de clémence et de stabilité, tout en verrouillant la communication de ceux qu’il considère comme des acteurs déchus d’un système révolu.


Pour de nombreux observateurs, ces propos filmés « sans filtre » donnent un aperçu rare des manigances au cœur du pouvoir.


À quelques jours du procès, cette fuite risque bien de relancer le débat sur la gouvernance politique, la légitimité des poursuites et la transparence du régime.


Une affaire d’État aux répercussions internationales


Le président Oligui Nguema affirme dans la vidéo avoir évoqué le sort des Bongo avec Emmanuel Macron, preuve que le dossier dépasse les frontières du Gabon.


Alors que Sylvia et Noureddin affirment aujourd’hui être victimes d’un règlement de comptes politique, le gouvernement gabonais maintient que justice sera rendue au nom du peuple.


Le 10 novembre prochain, Libreville sera scrutée par le monde entier.


Ce procès, inédit dans l’histoire du pays, pourrait sceller définitivement la fin de l’ère Bongo ou au contraire réveiller ses fantômes.

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