La campagne électorale pour l'élection présidentielle au Sénégal, prévue pour débuter le samedi 9 mars, a suscité des réactions positives de la part de l'Union africaine, de l'Union européenne et des États-Unis.
Après des semaines de crise politique déclenchée par le report de dernière minute du scrutin, ces organisations ont salué l'organisation de l'élection présidentielle fixée au 24 mars.
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine, s'est réjoui du dénouement pacifique de la crise institutionnelle au Sénégal, soulignant que la décision de fixer l'élection le 24 mars reflète l'enracinement et la résilience de la démocratie dans le pays.
L'Union africaine prévoit de déployer une mission d'observation pour surveiller le déroulement du processus électoral.
Quant à l'Union européenne, elle a salué les décisions du Conseil constitutionnel et de la présidence sénégalaise, soulignant la grande résilience de la démocratie et de l'État de droit au Sénégal. Elle a appelé à une campagne électorale pacifique et à la tenue d'élections crédibles et transparentes.
La France a également exprimé sa satisfaction quant à la décision d'organiser l'élection le 24 mars, soulignant la force des institutions démocratiques sénégalaises.
De son côté, l'Allemagne a estimé que les conditions d'une élection libre et démocratique ont été créées.
Les États-Unis ont pris acte de la décision du Sénégal d'organiser le premier tour de l'élection présidentielle en mars, exprimant leur soutien au peuple sénégalais pour la démocratie et des élections libres et justes.
L'élection présidentielle, qui verra s'affronter les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, constitue un moment crucial pour le pays.
La campagne électorale, qui débute samedi, se terminera le 22 mars. Elle sera marquée par le mois de jeûne musulman, ce qui rendra la période de campagne plus courte que prévu.
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