
Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé, ce jeudi, sa volonté de mettre un terme à la présence militaire française au Sénégal. Cette déclaration intervient dans le cadre de la commémoration du massacre de Thiaroye, un épisode sombre de l’histoire coloniale qui continue de résonner dans la mémoire collective sénégalaise.
Une commémoration symbolique
Lors des cérémonies marquant le massacre de Thiaroye, survenu en 1944, le président Bassirou Diomaye Faye a rappelé l’importance de cet événement dans la quête d’indépendance et de justice pour le Sénégal.
Ce massacre, où des tirailleurs sénégalais furent exécutés par les forces coloniales françaises pour avoir réclamé leurs droits, symbolise, selon le chef de l’État, les injustices de l’ère coloniale.
Cette commémoration a également été marquée par un geste historique : le président français Emmanuel Macron, dans une lettre adressée à Bassirou Diomaye Faye, a reconnu officiellement le massacre de Thiaroye comme un crime des forces coloniales françaises.
"La souveraineté avant tout"
Dans ce contexte, le président Faye a réaffirmé son engagement à défendre la souveraineté du Sénégal.
« Le Sénégal est un pays indépendant, un pays souverain, et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires dans un pays souverain. »
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