La passe d'armes continue entre les différents blocs influents à l'approche des législatives du 17 novembre 2024.
Le camp de PASTEF, dirigé par Ousmane Sonko, se prépare à riposter face aux attaques des coalitions adverses.
Ce mardi, Ayib Daffé, mandataire du parti, a pris la parole pour répondre aux manœuvres de la coalition Takku Wàllu Sénégal, qui a récemment déposé un recours contre la candidature de Sonko devant le Conseil constitutionnel.
"Ousmane Sonko est électeur et éligible"
Ayib Daffé a fermement défendu la position de son leader :
« Ousmane SONKO est la tête de liste naturelle du PASTEF. Il a toute la légitimité pour diriger cette liste, et nous sommes convaincus que la victoire est certaine. C'est pourquoi l'opposition persiste dans la bêtise et la manipulation, ce qui nous fait rire. Tout le monde sait qu'Ousmane Sonko est électeur et éligible ; d'ailleurs, il a voté le 24 mars dernier. »
Ces propos sont une réponse directe à la coalition Takku Wàllu Sénégal qui, à travers ses représentants, dont l'avocat Maître Antoine Mbengue, a déposé une réclamation auprès du Conseil constitutionnel pour tenter de faire invalider la candidature de Sonko.
Ils ont avancé des arguments autour de sa non-éligibilité et d'une supposée irrégularité dans les documents déposés par PASTEF.
Un second recours de Macky Sall et Karim Wade
Ayib Daffé a également révélé qu'un second recours a été déposé ce même jour par la coalition Takku Wàllu Sénégal, dirigée par Macky Sall et Karim Wade.
« Ils ont déposé un nouveau recours ce matin, affirmant que notre liste n’est pas paritaire », a-t-il expliqué, mettant en lumière une nouvelle tentative d’exclure Ousmane Sonko de la course électorale.
Ce second recours, selon Daffé, vise à remettre en cause la parité homme-femme au sein de la liste PASTEF, un critère important pour la validation des candidatures.
Dans sa déclaration, Daffé a vivement critiqué l’alliance entre Macky Sall et Karim Wade, qu’il qualifie "d’alliance contre nature", soulignant l’ironie de la situation :
« Ces deux personnes, Macky et Karim, qui avaient accusé les juges constitutionnels d’avoir été corrompus, se retournent maintenant pour déposer une requête auprès du même conseil. »
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