SÉNÉGAL / REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE : VIOLENTS AFFRONTEMENTS DANS PLUSIEURS VILLES

Vendredi 9 février, Dakar a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de sécurité et des manifestants, marquant ainsi une journée de tension exacerbée par le report des élections présidentielles au Sénégal.

Cette confrontation marque un moment clé entre le gouvernement dirigé par le président Macky Sall, la société civile et l'opposition.

La mobilisation observée représente la première manifestation d'opposition significative depuis l'annonce du report du scrutin présidentiel, initialement prévu pour le 25 février.

Ce report a plongé le Sénégal dans une crise politique sans précédent, engendrant une période d'incertitude et de mécontentement généralisé. Les forces de l'ordre ont violemment réprimé toute tentative de rassemblement à la place de la Nation, en faisant usage de gaz lacrymogène et en érigeant des barricades pour bloquer l'accès à la zone.

La fumée des affrontements planait au-dessus de la ville, tandis que les principales voies d'accès à la capitale étaient bloquées, incluant l'autoroute et d'autres axes importants.

Les heurts se sont rapidement propagés à d'autres quartiers de Dakar, perturbant la vie quotidienne des habitants. Les réactions ne se sont pas limitées à la capitale, des manifestations ont également été signalées dans plusieurs autres villes du pays, témoignant d'une contestation nationale croissante.

Les propos des divers acteurs politiques et religieux expriment un profond mécontentement face à la situation actuelle, soulignant l'urgence d'une action concertée pour restaurer la démocratie et la stabilité au Sénégal.

Malgré les promesses du président Macky Sall de ne pas briguer un nouveau mandat, le report des élections a soulevé des suspicions quant aux véritables motivations derrière cette décision, alimentant ainsi les tensions politiques.