
La chute du régime de Bachar el-Assad marque un tournant historique pour la Syrie. Après treize années de guerre civile, Damas, la capitale, est tombée aux mains des insurgés, tandis que le président syrien et sa famille ont fui vers une destination inconnue. Des rumeurs non confirmées font état de l'abattage de l’avion présidentiel, mais ces informations restent floues. Cette issue met un terme à 53 ans de pouvoir sans partage de la famille Assad, entamé en 1971 avec Hafez al-Assad, suivi de son fils Bachar en 2000.
Un pays à l'aube de l'incertitude
Malgré cette victoire symbolique, l’avenir de la Syrie demeure incertain.
La chute du régime laisse un vide politique dangereux. Des factions armées diverses, allant des groupes extrémistes aux milices locales, rivalisent déjà pour le contrôle du pays.
Les divisions politiques internes et l'ingérence de puissances régionales et internationales exacerbent cette instabilité.
L’ombre de la guerre pourrait donc persister, alimentée par des ambitions géopolitiques croisées.
Les anciens soutiens du régime, comme la Russie et l’Iran, ainsi que des puissances occidentales et régionales, chercheront à influencer l’avenir du pays.
Un nouveau pouvoir controversé
Abou Mohammed al-Jolani, ancien commandant d'Al-Qaïda et d'ISIS, a pris le pouvoir en Syrie.

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