Un candidate députée brise le silence après la fuite de s€xtape

Elizabeth Kakwanzi / candidate à la députation en Ouganda

Une vidéo choquante attribuée à Kakwanzi Elizabeth, candidate au poste de députée des jeunes de l’Ouest de l’Ouganda, a provoqué un véritable tremblement de terre sur les réseaux sociaux. En quelques heures seulement, les plateformes numériques ont été inondées de réactions. Entre indignation, moqueries et curiosité malsaine, l’affaire a pris une ampleur nationale, bouleversant l’agenda politique et médiatique du pays.

Des images sulfureuses en pleine campagne

Dans cette séquence qui affole la toile, une femme – identifiée par de nombreux internautes comme étant Kakwanzi Elizabeth – apparaît assise sur un canapé.

À l’écran, elle adopte des gestes suggestifs et relève lentement sa robe d’une manière jugée provocante.

Ce qui suit a laissé les spectateurs sans voix : un aperçu intime qui a déclenché un flot de commentaires, certains allant jusqu’à comparer ce qu’ils ont vu à la taille du mont Kilimandjaro.

Une comparaison grotesque, mais qui montre l’ampleur de la réaction en ligne.

Kakwanzi dénonce une manipulation politique

Devant la tempête médiatique, Kakwanzi Elizabeth a rapidement pris la parole.

Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), elle a nié catégoriquement être la personne dans la vidéo.

Elizabeth Kakwanzi / Candidate à la députation en Ouganda

Selon elle, il s’agirait d’un contenu généré par intelligence artificielle, orchestré par des adversaires politiques cherchant à ternir son image.

« L’IA ne signifie rien, elle n’a aucune valeur. Ceux qui pensent me salir ne font en réalité que renforcer ma notoriété », a-t-elle déclaré avec fermeté.

Une pratique devenue courante ?

Malgré son démenti, de nombreuses voix sur la toile soutiennent que la vidéo est bel et bien authentique.

Cette controverse rappelle une réalité bien connue en Ouganda : la fuite de contenus intimes, souvent à des fins de chantage ou de discrédit. Le phénomène n’est pas nouveau.

Plusieurs personnalités locales ont déjà été confrontées à des situations similaires.

On se souvient notamment des cas de Sheilah Gashumba, Christine Nampeera, Martha Kay, Zari Hassan ou encore Desire Luzinda, toutes victimes de fuites vidéo aux conséquences dévastatrices.

Entre attaque politique et atteinte à la vie privée

Authentique ou truquée, cette vidéo met en lumière des questions profondes : jusqu’où iront les stratégies de déstabilisation politique ?

Comment protéger les individus face à l’usage incontrôlé de l’intelligence artificielle dans le but de nuire ?

Et surtout, quelle place reste-t-il à la vie privée dans un espace numérique devenu incontrôlable ?

En pleine période électorale, cette affaire pourrait bien marquer un tournant et rebattre les cartes dans la course aux élections des représentants de la jeunesse ougandaise.

Scandale sexuel ou coup monté numérique ? Ce qui est certain, c’est que Kakwanzi Elizabeth se retrouve désormais au cœur d’un tumulte sans précédent.

Une épreuve qui pourrait soit fragiliser sa candidature, soit en faire un symbole de résilience face aux dérives de la politique 2.0. Le verdict, lui, viendra peut-être… des urnes.

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