Dans une déclaration retentissante, le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, a révélé l'existence d'un complot visant à déstabiliser le Burkina Faso.
Selon lui, un centre d'opérations basé à Abidjan serait au cœur de cette conspiration.
"Il y a bel et bien à Abidjan, un centre des opérations pour déstabiliser le Burkina Faso", a affirmé Traoré avec assurance.
Cette déclaration soulève de sérieuses inquiétudes quant à l'implication de forces extérieures dans les troubles que traverse le pays.
Le président du Faso ne s'est pas arrêté là. Il a également dénoncé la présence de bases militaires étrangères dans les pays voisins, notamment le Bénin.
"Personne ne peut nous dire qu'au Bénin il n'y a pas de base française. Il y a bel et bien deux bases françaises au Bénin et nous avons des preuves..." a-t-il martelé, pointant du doigt l'influence étrangère dans la région.
Traoré a aussi mis en lumière les obstacles auxquels le Burkina Faso fait face dans son approvisionnement en armements.
"Plusieurs puissances refusent de nous vendre certaines armes parce qu'elles détiennent la licence de certaines composantes", a-t-il expliqué, dénonçant l'hypocrisie de ces pays qui continuent néanmoins d'exploiter les ressources minières du Burkina Faso.
"Je le dis ici, haut et fort et solennellement, ça va s'arrêter. Nous allons retirer les permis d'exploitation...", a-t-il déclaré, annonçant des mesures drastiques pour reprendre le contrôle des richesses nationales et réduire la dépendance vis-à-vis de l'extérieur.
Cette prise de position ferme du capitaine Ibrahim Traoré reflète la détermination du Burkina Faso à défendre sa souveraineté et à se libérer des influences étrangères supposées ou réelles qui menacent sa stabilité.
Les prochains jours seront décisifs pour voir si ces déclarations seront suivies d'actions concrètes et comment réagiront les différents pays accusés à travers cette sortie du président du Faso.
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