Le projet de réforme constitutionnelle au Sénégal a été bloqué ce lundi 2 septembre, infligeant un coup sévère à l'administration du Président Bassirou Diomaye Faye.
Cette initiative, qui visait à supprimer le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), a été rejetée par une majorité de députés lors du vote à l'Assemblée nationale.
La réforme proposée avait pour objectif de réduire les coûts de fonctionnement de l'État en éliminant ces deux institutions, jugées non essentielles par le gouvernement.
Cependant, l'opposition, encore majoritaire à l'Assemblée depuis l'élection de Bassirou Diomaye Faye, a réussi à bloquer cette initiative.
Ce revers constitue un signal fort des tensions politiques qui traversent actuellement le pays.
Moussa Diakhate, président de la commission des Lois, a critiqué la démarche, estimant qu'il aurait été plus logique de commencer par réviser le règlement intérieur de l'Assemblée avant d'envisager de telles suppressions.
Le rejet de ce projet de loi marque un tournant dans les ambitions du gouvernement, qui se retrouve désormais face à une Assemblée nationale de plus en plus difficile à manœuvrer.
La suite de cette réforme reste incertaine, d'autant plus que le contexte politique sénégalais est marqué par des divisions croissantes.
Le Président Faye devra désormais repenser sa stratégie s'il souhaite poursuivre son programme de réformes institutionnelles.
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