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Attaqué, Marcello Tunasi répond: la belle famille exige 480 millions...

Pasteur Marcello Tunasi et sa défunte épouse, Blanche
Pasteur Marcello Tunasi et sa défunte épouse, Blanche

Après plusieurs mois de silence sur la controverse liée à son remariage et aux attaques médiatiques l’accusant d’abus, d’injustice et même de complicité dans la mort de son épouse défunte, Blanche, le pasteur Marcello Tunasi s’est exprimé publiquement.


Dans un long message adressé à ses fidèles et à l’opinion, il a livré sa version des faits, appelant à la paix et à la vérité.


« Ils ont commencé depuis le mois de juin, et le Seigneur m’avait dit de me taire, parce que ça allait finir tout seul. Et j’ai vu comment c’est fini tout seul. Mais il y a d’autres niveaux d’attaque. Dieu m’a dit : là, tu vas parler. »


C’est donc une prise de parole assumée, qu’il présente comme un acte d’obéissance spirituelle.


Un message face aux accusations familiales


Marcello Tunasi révèle avoir été victime d’un conflit avec une partie de sa belle-famille autour de la gestion de l’héritage de Blanche.


Il explique avoir proposé de construire une maison pour sa belle-mère en mémoire de sa femme, sur sa propre parcelle à Bibwa, mais les tensions ont dégénéré.


« On m’a demandé de donner la même chose en espèces pour la famille paternelle. […] J’ai expliqué que je ne pouvais donner que 250 000 dollars (environ 150 millions de francs CFA) pour l’ensemble des deux familles. »


« Mais à ma grande surprise, ils exigeaient une somme supplémentaire pour atteindre un total de 800 000 dollars (environ 480 millions de francs CFA). »


L’homme de Dieu affirme avoir été victime de tentatives de chantage et de diffamation publique :


« Leur objectif : me nuire personnellement et anéantir le ministère. Ils me l’ont dit clairement : "Nous allons détruire ton ministère, ta réputation, et l’église." »


Clarification sur les circonstances du décès de Blanche


L’un des reproches les plus graves, selon le pasteur, concerne la mort de son épouse.


Il rejette toute insinuation de complicité ou d’abandon, détaillant les circonstances de l’opération en Turquie qui a conduit au décès de Blanche :


« Elle est partie en Turquie samedi. Je l’ai rejointe dimanche. Elle me disait de venir pour signer, car il fallait la signature du mari pour l’opération. J’ai signé. Elle n’est jamais revenue. »


« Elle est décédée d’une crise cardiaque à l’hôpital, suite à une opération. […] Aujourd’hui au Congo, si tu deviens grand, on dit que tu tues les gens. »


« Comment pourrais-je tuer la mère de mes enfants ? Même toi qui viens de te convertir, tu ne peux pas faire une telle chose. Moi, serviteur de Dieu ? »


Esther, la nouvelle épouse, était-elle présente avant ?


Marcello Tunasi nie catégoriquement les accusations d’adultère ou de relations antérieures avec sa nouvelle épouse, Esther :

Esther et Marcello Tunasi
Esther et Marcello Tunasi

« Il m’a aussi été faussement reproché qu’Esther venait déjà à Kinshasa du vivant de Blanche. Ce qui est faux. […] Elle n’est venue que mercredi, après le départ de Blanche. Je ne la connaissais pas avant. »


Il précise également qu’il n’a visité le Canada que deux fois du vivant de Blanche, contredisant ceux qui affirment qu’Esther était déjà dans sa vie.


Une réponse aux critiques sur son remariage


Il admet avoir déclaré, dans le choc du deuil, qu’il ne se remarierait pas. Mais il estime qu’on ne peut le tenir captif de paroles dites sous l’émotion :


« Ils m’ont reproché d’avoir exprimé pendant le deuil ma volonté de ne plus me remarier. […] L’un d’eux m’a même dit que je devais rester veuf jusqu’à ce qu’il reçoive leur héritage. »


Et il rappelle avec émotion la beauté de son mariage avec Blanche :


« Après 18 ans de mariage, je lui ai redemandé un mariage. […] Quand vous voyez ses dernières vidéos, cette femme était heureuse, épanouie. »


Défense de sa gestion des biens et de ses enfants


Sur les accusations de mauvaise répartition des biens, Marcello Tunasi affirme avoir tout fait dans le respect du droit et pour le bien de ses enfants :


« À ce jour, leur part est estimée à moins de 150 000 dollars (environ 90 millions de francs CFA), car certains biens ont été mis totalement au nom des enfants. […] D’autres biens ont été donnés à l’orphelinat. »


Il rejette l’idée de céder à la pression :


« Je ne peux pas donner par peur ou chantage ce qui est à eux. Ils me diront : "Tu es quel genre de père ?" »


Face à la haine, un appel à la paix


Le pasteur conclut son intervention par une invitation à l’apaisement :


« Ne cédez pas à la haine. […] Bénissez ceux qui vous persécutent, priez pour ceux qui vous calomnient. »


Et un mot de foi :


« Ce qui ne te tue pas te rend fort. Et avec Dieu, nous ferons des exploits. »


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