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Burkina : la junte du Capitaine Traoré frappe un gros coup contre...

Ibrahim Traoré / Président du Faso

Le régime militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré au Burkina Faso a pris une mesure spectaculaire : le gel des avoirs d’une centaine de personnalités politiques, militaires, journalistes, et groupes armés accusés de soutenir ou financer des activités terroristes. Cette annonce, faite le 19 novembre, marque un tournant dans la stratégie de la junte, qui entend renforcer son contrôle face à une opposition croissante.


Des sanctions ciblant des figures clés


L’arrêté signé par le ministre de l’Économie, Aboubakar Nacanabo, décrète un gel immédiat et renouvelable de six mois sur les biens de ces individus et organisations.


Parmi les principaux noms cités, l’ancien président de transition Paul-Henri Sandaogo Damiba se démarque.


Renversé en septembre 2022 et exilé au Togo, Damiba est accusé de comploter avec des groupes terroristes pour déstabiliser le pays.


D’autres anciens officiers, comme le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, détenu depuis juillet, ou encore le lieutenant-colonel Roméo Ouoba et le commandant Sékou Ouédraogo, aujourd’hui en clandestinité, sont également visés.


La junte les accuse de trahison et de manœuvres contre le pouvoir actuel.


Civils, journalistes et terroristes sous pression


Le spectre de ces sanctions s’étend au-delà de l’armée. Des civils influents comme Ahmed Aziz Diallo, ancien maire de Dori, ou encore Djibril Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères exilé à Paris, voient également leurs avoirs gelés.


Les journalistes critiques ne sont pas épargnés. Newton Ahmed Barry et Abdoulaye Barry, basés respectivement en France et en Côte d’Ivoire, sont accusés d’alimenter une campagne médiatique hostile au régime de Traoré.


Ces mesures témoignent de la volonté de la junte de museler toutes les voix discordantes, même celles à l’étranger.


L’offensive ne s’arrête pas là. Des groupes armés comme le GSIM et l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), responsables de l’insécurité grandissante au Burkina Faso, figurent sur la liste noire.


Leurs chefs de file, tels que Yero Dicko et Oumeya l’Arabe, sont directement visés.


Une décision controversée


Cette vague de répression soulève des interrogations. Si le régime justifie ces actions comme nécessaires pour lutter contre le terrorisme et les tentatives de déstabilisation, des experts pointent un manque de preuves tangibles et dénoncent une atteinte aux droits humains.


Alors que le Burkina Faso est plongé dans une crise sécuritaire sans précédent, ces mesures pourraient aggraver les tensions politiques et sociales.


La communauté internationale, quant à elle, observe de près, entre préoccupations pour la stabilité régionale et méfiance envers un pouvoir qui s’éloigne de plus en plus des normes démocratiques.


Kévin TCHEDE

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