Côte d’Ivoire/présidentielle: tirs à boulets rouges sur Alassane Ouattara
- Towanou Johannes
- Sep 21
- 2 min read

L’onde de choc provoquée par l’invalidation de la quasi-totalité des candidatures à la présidentielle ivoirienne du 25 octobre 2025 continue de se propager au-delà des frontières. Dans un communiqué publié le 18 septembre 2025, l’Internationale Socialiste, l’une des plus anciennes organisations politiques mondiales, a dénoncé avec une rare vigueur l’élimination jugée « injuste et arbitraire » de plusieurs figures majeures de l’opposition, dont Pascal Affi N’Guessan, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam.
Une condamnation sans ambiguïté
Selon le texte, cette décision du Conseil constitutionnel, qui ne retient que cinq candidats sur les soixante dossiers déposés, constitue « une atteinte grave aux principes démocratiques, au pluralisme politique et au droit légitime du peuple ivoirien de choisir librement ses dirigeants dans un processus transparent, inclusif et équitable ».
L’Internationale Socialiste, qui regroupe des partis de centre-gauche à travers le monde, réaffirme également son soutien « fraternel » au Front Populaire Ivoirien (FPI) et à son leader Pascal Affi N’Guessan, saluant « son engagement constant en faveur de la démocratie, de la justice sociale et de la paix en Côte d’Ivoire ».
Appel à un scrutin réellement libre
L’organisation appelle expressément les autorités ivoiriennes à garantir un processus électoral « conforme aux normes internationales et respectueux des droits humains fondamentaux. »
Ceci, afin que la voix du peuple puisse s’exprimer « pleinement et sans entrave ».
Cette sortie place directement le président sortant Alassane Ouattara, candidat à un quatrième mandat, sous une pression diplomatique accrue, alors que ses adversaires dénoncent une « élection verrouillée ».
Une présidentielle sous haute tension
Avec seulement cinq candidatures validées – dont celles de Ouattara et de Simone Gbagbo – sur soixante dossiers déposés, l’élection s’annonce déjà comme l’une des plus contestées de l’histoire politique ivoirienne.
Les appels à la vigilance internationale se multiplient, tandis que Washington, Paris et plusieurs chancelleries africaines suivent de près l’évolution d’un processus électoral désormais perçu comme un test crucial pour la stabilité démocratique du pays.
En mettant ouvertement en cause le pouvoir d’Abidjan, l’Internationale Socialiste donne une résonance mondiale à la crise politique ivoirienne et rappelle que le scrutin du 25 octobre ne sera pas seulement un enjeu national, mais un symbole de l’avenir démocratique en Afrique de l’Ouest.
#PrésidentielleIvoirienne #InternationaleSocialiste #LaurentGbagbo #PascalAffiNguessan #TidjaneThiam #AlassaneOuattara

Comments