Décès de Sonia Annick Agbantou en France: Habib Ahandessi fait des révélations
- Towanou Johannes
- Jun 23
- 2 min read
Le choc est encore palpable. Depuis l’annonce de la disparition soudaine de Sonia Annick Agbantou, pionnière béninoise du digital et fondatrice de Sonia TV, les témoignages affluent. Parmi les plus marquants, celui de Habib Ahandessi, proche et ami de la défunte, vient éclairer les dernières heures de la journaliste, tout en soulevant de nombreuses interrogations.
Une dernière conversation poignante
Dans une déclaration pleine d’émotion, Habib retrace les tout derniers échanges qu’il a eus avec Sonia.
« Hier dimanche, je l'ai appelée vers 13h sur son numéro béninois. Elle ne l’a pas vu. Elle m’a rappelé à 15h52, mais j’étais occupé. Elle m’a alors laissé un audio disant : Tu aurais dû m’appeler sur mon numéro français. »
Pensant l’urgence passée, il n’a finalement pas rappelé. Ce lundi matin, tout bascule.
« Osée m’a appelé en disant que c’était urgent. Et quelques minutes plus tard, j’ai reçu un appel affolé : Dis-moi que ce n’est pas vrai, dis-moi que Sonia n’est pas partie. »
« J’ai répondu : Sonia n’a rien. On s’est appelés hier, elle m’a même laissé une vocale. Puis j’ai appelé nos frères dans sa ville et ils m’ont dit que… oui. »
Un décès sans signe avant-coureur
Pour tous ceux qui l’ont côtoyée récemment, Sonia allait bien. Aucun symptôme, aucune alerte.
« Sonia se portait bien. Elle n’avait aucun souci. Ceux qui disent AVC… ce ne sont que des hypothèses. Personne ne sait encore ce qu’elle a eu. »
Son corps a été conduit au laboratoire pour des analyses. Mais les circonstances troublent profondément.
« Hier, elle a passé la journée entourée de compatriotes. Ils ont cuisiné ensemble, mangé, bu à peine deux bières. Ils sont même allés à un mariage dans les environs. Elle est rentrée tôt et s’est couchée. »
Une mère dévouée, partie trop tôt
Sonia vivait en Europe avec un seul objectif : offrir un avenir à ses enfants.
« Tout ce que Sonia faisait, tout ce qu’elle a laissé au Bénin pour venir ici, c’était pour ses enfants. »
Le drame se joue à l’aube.
« Elle a l’habitude de se lever tôt pour les accompagner à l’école. Mais ce jour-là, un jeune qui l’aide régulièrement est venu la trouver allongée, sans mouvement. Les secours ont tenté un massage cardiaque, sans succès. »
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