
Une situation chaotique ébranle l'Équateur, plongé dans un conflit meurtrier avec les gangs de narcotrafiquants, forçant la France à recommander le report des voyages. Le président Daniel Noboa, a annoncé que le pays était en "état de guerre" face aux violences perpétrées par des bandes criminelles, qualifiées de "terroristes".
Les événements, survenus récemment, ont jeté le pays dans la terreur, avec des mutineries en prison, des tirs en direct à la télévision, et des évasions de chefs de gang.
Le Président déclare l'État d'urgence
Elu en novembre sur la promesse de rétablir la sécurité, Daniel Noboa a déclaré l'état d'urgence pour soixante jours dans tout le pays. Face à une montée de la violence liée au narcotrafic, il estime que l'Équateur est en "conflit armé interne". Un décret ordonne la mobilisation des forces armées et de la police nationale pour faire face au crime organisé, aux organisations terroristes et aux belligérants non étatiques.
Une liste de bandes criminelles à "neutraliser"
Le président a fourni une liste exhaustive des bandes criminelles, appelant à leur "neutralisation", soulignant la nécessité d'agir "dans le respect des droits de l'homme". L'Équateur, autrefois havre de paix, est aujourd'hui dévasté par la violence, devenant le principal point d'exportation de cocaïne en provenance du Pérou et de la Colombie.
Des chiffres terrifiants en à peine quelques années
Les assassinats ont augmenté de 800% entre 2018 et 2023, passant de 6 à 46 pour 100 000 habitants. En 2023, 7 800 homicides ont été enregistrés, et 220 tonnes de drogues ont été saisies. Les évasions de chefs de gang, telles celle d'Adolfo Macias, alias "Fito", et de Fabricio Colon Pico, ont exacerbé la situation.
Appels à la prudence de la communauté internationale
La crise a suscité des réactions internationales, avec l'Espagne exprimant son inquiétude et la France appelant ses ressortissants à différer leurs projets de voyage en Équateur. D'autres pays, dont la Chine, la Russie, et les États-Unis, suivent de près la situation. L'ONU exprime son inquiétude face à la détérioration de la situation.
Une nation en proie au chaos
Des mutineries en prison et des prises d'otages ont été enregistrées, avec des vidéos effrayantes montrant des gardiens menacés par des détenus masqués. Des images non authentifiées montrent l'exécution d'au moins deux gardiens. L'armée est autorisée à maintenir l'ordre dans les rues et les prisons, mais de nombreux incidents ont été signalés, dont l'enlèvement de policiers.
Vers une unité nationale et une restauration de l'ordre
L'ancien président Rafael Correa a exprimé son soutien au président Noboa, appelant à l'unité nationale. Les appels à différer les voyages se multiplient, tandis que les autorités tentent de rétablir l'ordre, avec le soutien international en toile de fond. La situation demeure tendue, et l'Équateur aspire à un retour à la normalité dans les prochains jours.
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